Re: Baby can I Hold You (Evan).

par **Camille Wingelsworth** Ven 19 Mar - 0:30

Je gémissais, déjà. J'étais plutôt expressive, il le savait, les voisins aussi. Je lui donnais des directives, sur la manière dont il devait s'y prendre. On communiquait beaucoup, c'était certainement l'un de secrets de la réussite de notre relation. Je rejetais la tête en arriere, je l'enfouissais dans son cou. Et ma main elle, avait glissé à l'intérieur de son caleçon. On était en osmose, on voulait l'etre, et partager. Se donner du plaisir autant l'un qu'à l'autre.

On n'agissait jamais de la meme facon. C'etait selon nos envies, selon le moment.

Han je t'aime..

C'était sorti tout seul. Je le regardais dans les yeux. J'etais certaine qu'il pouvait voir mon coeur, de là. C'etait sorti.. spontanément. Et maintenant je souriais en tenant dans mes mains sa gueule d'ange.

par **Evan Hotchner** Ven 19 Mar - 0:39

J'aimais sa façon d'entreprendre les choses, je sais que sans ça je ne serais pas capable d'aller beaucoup plus loin. Elle me mettait en vconfiance et je tentais de la combler. Je sais que je ne suis qu'un ado encore mal assuré, mais avec elle je me sentais comme un homme, un amant plutôt qu'un petit copain. Je ne trouvais pas spécialement la reluisance de ce statut. Après tout elle ne m'appartenait pas, je le savais, elle pourrait aller voir ailleurs, je n'avais pas mon mot à dire, mais ça me faisait peur.

Je t'aime...

Réussis je à balbutier entre deux baisers, nos souffles courts et saccadés s'entremêlaient, bientôt nous ne serions qu'une entitée. Nous l'étions déjà par la pensée.

Je souleva ensuite ses cuisses pour les porter à mon bassin et la porter, elle entoura mon cou de ses bras, et nos front se touchaient, pendant que je lui souriais, tendrement, amoureusement et mes baisers en faisaient tout autant.

Je la déposa doucement sur le lit, avant d'entrer en elle sans avoir pu attendre plus.

par **Camille Wingelsworth** Ven 19 Mar - 1:18

Son « je t'aime » avait terminé de faire fondre le peu de moi qui ne l'avait pas encore été. J'aimais tellement ça. J'aimais sa façon de m'aimer. Il était si pur, si innocent. Si loin de toutes ces manipulations et ce mal que j'avais pu vivre. Avant. Il y avait réellement un avant, et ma vie maintenant. C'était peut etre cette folie, cet interdit qui faisait que notre histoire était ce qu'elle était. Mais les sentiments et les faits étaient là.

Ses coups de rein me gonflaient de plaisir. Mes ongles s'enfonçaient dans ses avants bras, ma nuque devenait humide. Je grimaçais en fermant les yeux, en cherchant mon souffle. Mes mains cherchaient ou s'accrocher. Ses bras, ses fesses. Le drap. Le haut du lit. J'avais envie de crier. Comment étais-ce possible de ressentir, encore, tout ça? On s'était quittés il y a à peine quelques heures. Ma bouche tentait d'exprimer ce que j'avais dans mon ventre.

par **Evan Hotchner** Ven 19 Mar - 1:26

On s'entendait royalement bien sur le plan sexuel. Et vous l'aurez remarqué. Au début je ne sais pas, je pensais que c'était une histoire comme ça pour passer le temps, enfin surtout pour elle. Je n'avais jamais eu le fantasme de me taper une de mes profs, j'étais trop raisonnable pour ça. Mais elle m'avait aidé, et je devais avouer que ses cours étaient passionnants, en plus j'étais ammené à les suivres en double.

Nous étions en osmose parfaite, je n'aurais voulu personne d'autre dans mon lit, mon fantasme c'était elle. Point barre. Je l'embrassais toridement, seulement nos lèvres se retrouvaient de façon aléatoire, tantot j'embrassais ses seins, durcis sous le plaisir, tantot les muscles de ses épaules, son cou, derrière son oreille. Toujours en allant et venant en elle, et je devais avouer que ses tortillements m'inspiraient.

Attrapant les deux barreaux de la tête de lit, je pris un appuis pour entrer en elle un peu plus profondément. La redécouvrir un peu plus à chaque fois. Pendant que mes dents aggripaient ses lèvres.

par **Camille Wingelsworth** Ven 19 Mar - 2:00

Les mains d'Evan avaient rejoint les miennes. Mes bras retrouverent son cou, ses cheveux. Je ne me laissais pas d'y noyer mes mains. Ses cheveux étaient si noirs, sa peau brunie avec le soleil. La mienne était si claire. Nous étions en contraste. Ses baisers étaient des brulures. Ses gestes étaient rythmés par mes gémissements. Ma bouche attrapa son oreille. Les a coups devinrent plus rapides. Le lit tapait contre le mur en raisonnant. Le voisin finit par donner un coup dans le mur. Qui alla sans nous perturber. Je rejetais ma tête en arriere, sur l'oreiller, pour rire légerement. Je n'avais plus de souffle. Evan finit par tomber sur moi. J'étais épuisée. Sa tete sur mon torse, je lui caressais doucement les cheveux du bout des doigts.

Je crois que cette fois, elle va vraiment me prendre pour une nympho.

Je parlais de la voisine, bien évidemment. Une dame assez agée, qui ne m'aimait pas beaucoup. Elle « s'amusait » à verser de l'eau dans ma boite aux lettres, et à laisser son chat faire ses besoins devant ma porte.

par **Evan Hotchner** Ven 19 Mar - 2:08

Whouah ! Cette femme avait le don de me rendre toute chose. Et je dois avouer que ce n'est pas désagréable, surtout pas quand il s'agit de Camille. Nous avions tous les deux entendu le voisin taper contre le mur, aussi son lit n'était pas super pratique, on trouverait mieux pour la prochaine fois.

Je me mis à rire avant de retomber contre elle, épuisé, à bout de souffle, et de forces. Mon front sur le haut de sa poitrine, mon nez entrant en contact avec la courbure de ses seins, j'en profita pour déposer un baiser sur son nombril avant de me redresser et de partager le même oreiller qu'elle. Je passa un bras autour d'elle, et colla mes lèvres à son oreille.

Je t'aime, je t'aime, je t'aime.

Au moins elle serait au courant ^^ Je tenais à le lui dire, à le lui rappeler, pour lui éviter de se dévaloriser comme elle le faisait, je voulais la rendre aussi belle pour elle qu'elle l'était pour moi.

Je la serrais contre moi, mon nez frollant le derrière de son oreille. Pour venir caler ma tête dans son cou.

par **Camille Wingelsworth** Ven 19 Mar - 2:16

Je n'arrêtais pas de sourire. Je n'arrivais pas à enlever ce stupide sourire. Il était tout câlin. Je ne me lassais pas de sa peau. Je passais un bras autour de sa taille, et calait mon menton sur le haut de sa tête. Je le tenais contre moi, tout contre moi, tout près. J'inspirais profondément et fermait les yeux. J'étais bien... J'étais si bien, là...

Tu me laisseras pas, hein. Jamais jamais.

Je resserrais encore un peu mon étreinte. Son odeur m'enivrait. Je passais ma jambe sur sa taille, histoire de me rapprocher encore. Sans savoir pourquoi, je me sentais émue aux larmes. Je sentais l'eau envahir mes yeux. Il avait pris toute la place. Il n'y avait plus que lui, lui, lui au monde. Et le Nous. Celle que j'étais avec lui, celle qu'il me faisait devenir. Je ne vivais plus que pour cela.

par **Evan Hotchner** Ven 19 Mar - 2:23

Non j'te laisserais pas.

J'avais l'impression de devoir protéger le côté petite fille de Cam, et ça me donnait un peu plus d'importance, je ne comprenais pas qu'une femme de son envergure puisse douter d'elle. Putain mais si j'étais comme elle, je serais la dernière des salopes ! J'en profiterais à mort. Chose qu'elle ne faisait pas parce qu'elle ne voyait que moi apparement.

Je la serra contre moi, attrapant sa jambe contre ma hanche pour faire glisser mes doigts le long de son mollet, l'embrassant sur les lèvres, tendrement. Nos bouches rougies à force de contact.

Je passa ensuite une main sur sa joue, puis dans ses cheveux, avec un regard amoureux, brillant d'admiration.

Hey Cam qu'est-ce-qui va pas?

Je me faisais encore plus doux, passant mon index le long de son nez, de haut en bas.

par **Camille Wingelsworth** Ven 19 Mar - 2:29

« Non j'te laisserais pas. » Je le savais sincère. Ca me rassurait. Je n'arrivais pas à me dire que cela pourrait continuer toute la vie. J'en avais tellement envie, pourtant. J'etais persuadée qu'on finirait par etre séparés, qu'il y aurait toujours quelque chose ou quelqu'un. Il s'etait rendu indispensable. Il ne le savait certainement pas. Moi, je devais etre la femme indépendante et forte, celle qui montre l'exemple et qui gère la situation. Je le regardais dans les yeux, je le regardais me regarder et j'aimais voir ce que je voyais dans ses yeux. « Hey Cam qu'est-ce-qui va pas? » Je souris tendrement. Laissant passer quelques secondes silencieuses avant de répondre. Je voulais profiter de son doigt sur mon visage, le plus longtemps possible. Je caressais son torse du bout de mes doigts.

Rien. Tout va bien. Tout va trop bien, justement.

Je rapprochais ma tête de la sienne, et embrassait ses yeux. Je garderais cette image dans ma mémoire, j'en étais persuadée. Elle se gravait au fond de mon coeur.

par **Evan Hotchner** Ven 19 Mar - 2:34

Trop bien... heu... C'est un truc de filles ça? La psychologie féminine, tout ça?

Je n'étais pas super au point pour ce genre de trucs, pourtant ma mère m'avait élevée pratiquement seule jusqu'à mes 6 ans, aidée de Lenny, ma tante, donc j'étais relativement baigné dans un milieu féminin. Seulement j'avais été envoyé ici après 6 ans à Quantico. Histoire de pouvoir suivre un enseignement adapté à mes 206 de QI. Je sais, ça fait beaucoup, mais c'est handicapant en fin de compte. Je pouvais faire pleins de choses pratiques comme lire et apprendre un dictionnaire en 45 minutes, sortir une thèse sur 3 mots qu'on me sortait, enfin que des trucs du genre marrant à aire pour amuser la galerie. Seulement ça handicapait aussi beaucoup les relations sociales, à la limite de l'autisme.

Je faisais le con pour la détendre, passer outre son coup de bluesque j'avais peur de mal gérer.

par **Camille Wingelsworth** Ven 19 Mar - 2:44

« Trop bien... heu... C'est un truc de filles ça? La psychologie féminine, tout ça? » J'éclatais de rire. Un rire franc, qui me faisait fermer les yeux et bouger tout le corps. Je m'écartais un peu d'Evan, avant de me recoller à lui pour lui répondre. Ma main sur sa hanche, je le rapprochais de moi.

A moi? A moi tu me demandes de parler de psychologie féminine?

J'avais cette expression, ce truc que je faisais avec mes sourcils sans m'en rendre compte. Je m'étais redressée légèrement, pour le regarder, en écarquillant les yeux.

Et continue à toucher mon nez. J'aime bien quand tu fais ça.

Avec une moue enfantine, je reposais mon visage près de son épaule, pour l'inciter à continuer. Les yeux fermés, avec juste un sourire. Mes lèvres rougies par les siennes. Ecorchées aux endroits ou je les mordais quand j'étais nerveuse.

par **Evan Hotchner** Ven 19 Mar - 2:53

Excuse moi d'avoir un chromosome Y.

Oui moi j'étais un homme, enfin de ce genre là, elle était quand même mieux placer pour savoir comment marchait le cerveau d'une femme non? Même si physiquement je le savais par coeur, commme beaucoup d'autre chose, seulement le ressenti ne s'explique pas dans les bouquins. Grace à mes parents je n'étais pas devenu antiémotionnel, enfin j'avais uen certaine ampathie dont je me servais aujourd'hui avec Cam.

J'haussais les épaules et me mit à rire, j'adorais la voir faire avec ses sourcils et sa petite voix qui s'éraille.

Recommendations de Melle Wingelsworth, je la serra contre moi avant de passer le bout de mon index sur l'arrête de son nez. Pour finir par caresser sa joue du dos de ma main, et recommencer ça encore et encore.

Collant mes lèvres à sa tempe. J'avais au moins l'impression de prendre soin d'elle.

Je ne rentre pas cet été.

Chez moi, je ne rentrais pas. J'avais mes raisons, je pourrais donc profiter d'elle un maximum.

par **Camille Wingelsworth** Ven 19 Mar - 2:58

« Excuse moi d'avoir un chromosome Y. » Mon rire se perdait contre son épaule.

Excuse-moi de ne pas en avoir.

Il avait du mal avec la psychologie féminine, et moi, j'avais déjà du mal à me gérer moi... Je me voyais mal lui donner des conseils. A lui ou à quelqu'un d'autre d'ailleurs. Tout ce qui me touchait de pres ou de loin me rendait incapable à tout jugement. J'avais peur de trop dévoiler. De ne pas etre objective. Je savourais le contact de sa main sur mon visage. Je somnolais, les yeux fermés, en me laissant bercer par les mouvements légers de sa respiration. « Je ne rentre pas cet été. » On ne parlait jamais de nos familles, mais on devinait qu'il ne fallait pas. Cependant, cela m'intriguait.

Comment ça?

J'avais compris. Mais ce n'était pas clair. Parfois, je le surprenais au téléphone ou a repondre à un mail, mais je respectais son intimité et la distance. Je voulais m'assurer qu'il n'y avait pas de probleme. Moi, cet été, j'etais incapable de dire ou j'en serai.

par **Evan Hotchner** Ven 19 Mar - 3:09

J'ten veux même pas.

Humour à la con je sais, mais en même temps je n'étais pas fait pour ça. On dit que chez les intellos le système d'humour est atrophié, je confirme ! Je sais surtout que je ne comprends pas les blagues qu'on me raconte, je comprends celles que j'avance, c'est déjà pas mal... Enfin ça reste experimental quand meme, mais ça en fait marrer certains.

Elle me demanda ensuite de m'expliquer. On parlait très peu de nos chez nous. En même temps Camille était adulte, elle n'avait pas besoin de sa famille pour vivre, moi encore un peu. Normal après tout.

J'échangeais souvent des mails, un coup de fil, une lettre. Ma mère était du genre accro à ses enfants, super flipée, c'était un déchirement sans pareil à chaque fois que je partais, et toute sa vie elle aurait souffert à cause de moi. Elle m'avait eu très jeune, et avait été obligé de se séparer de moi. Mais je tentais d'être quelqu'un de bien, pour elle au moins.

Je devais m'expliquer.

Mes parents sont en instance de divorce. Si je vais là bas, je vais devoir prendre un parti, et quand je repartirais c'est Jack qui va morfler.

Je pensais surtout à les protéger. Je parlais rarement aussi librement et sérieusement. Mais elle était ma force.

par **Camille Wingelsworth** Ven 19 Mar - 3:25

« Mes parents sont en instance de divorce. Si je vais là bas, je vais devoir prendre un parti, et quand je repartirais c'est Jack qui va morfler. » J'ignorais tout ça. Et j'avais l'impression de sauter dans le vide, de ne pas le connaître. C'était effrayant. Je ne savais pas comment réagir. Si tout cela lui faisait mal. Il m'avait semblé voir ses yeux se durcir, en me racontant. Mais je ne voulais pas m'en meler. Je ne voulais pas piétiner sur ce que nous devions garder secret.

Tu sais... Je ne suis pas certaine d'être encore ici cet été.

On en avait déjà parlé. Je crois. J'étais arrivée ici par hasard, et je pouvais avoir à en sortir aussi vite. Meme si mon intégration s'etait faite rapidement. Ma voix était hésitante. Je me relevais pour attraper le drap, et l'enrouler autour de moi. Mes cheveux dégageaient mon épaule, en tombant tous du même coté.

par Contenu sponsorisé