Je l'aurais, peut importe à quel prix

par **Lucas Hotchner** Sam 28 Nov - 2:10

Je ne saurais décrire l'état dans lequel je me trouvais. Je venais d'apprendre pour Haley, pour l'état de mon frère. La police en avait référé à la BAU, et j'avais entendu JJ en parler dans les couloirs. A partir de ce moment là, j'avais disparu de la circulation, plus personne ne pouvait m'adresser la parole. Je retrouverait coute que coute ce salopard et je le foutrais en taule s'il avait la chance que je ne lui colle pas une balle entre les deux yeux. Je ne sais pas comment tout ça se finira, mais pour le moment j'avais juste envie d'être un salaup de ce genre là moi aussi, et l'égorger avec autant de violence qu'il avait promit à Aaron, et surtout exercé sur Haley. Je n'étais pas dupe, il n'avait pas du y aller de main morte. J'avançais lentement mais surement sur cette affaire, j'avais un profil de plus en plus précis. Mais apparement ça ne suffisait pas, Haley avait fait les frais de mon incompétence, une fois de plus. Alors avant ça ne posait pas de problème étant donné que nous étions des mômes, mais là nous étions adultes, elle était maman, mariée, et moi j'étais censé être ici pour bosser sur cette affaire. Au lieu de ça je retardais les recherches en refusant de voir la vérité en face, que quand il viendrait le temps que j'arrête ce malade, il serait de mon ressort de quitter les Etats Unis pour retrouver l'Europe, et quitter Emily. Je refusais d'y penser pour le moment, voila pourquoi je n'en étais nul part.

Depuis cette annonce que j'avais dérobé au détour d'un couloir, je m'étais enfermé en salle de réunion avec un ordinateur. Il devait être plus de 22 heures, je ne tenais pas à ce que quiconque vienne me déranger, je ne tenais pas assis, j'avais des litres de café à disposition, le dossier, un accès internet, et tous mes nerfs pour péter les plombs. Je m'agitais dans tous les sens sans trouver de quoi trouver cet enfoiré.

par **Emily Prentiss** Sam 28 Nov - 2:23

L'annonce de ce qui c'était passé avait bouleversé toute l'équipe. On s'inquiétait tous pour Haley mais aussi pour Hotch. Nous avions été prévenu par la police qui était arivé sur les lieux et avait constaté les dégats. Une équipe avait été envoyée sur les lieux pour tenter de récolter des preuves, des indices, mais on savait tous ce qui c'était passé et qui avait fait ça. Le Ripper. Il continuerait tant qu'on ne l'aurait pas mis hors d'état de nuire, mais avoir un homme aussi doué, aussi intelligent ne rendait pas la traque facile. Nous avions un profil précis, mais le ripper nous devancé toujours d'une bonne longueur.

J'étais partisà l'hopital, prendre des nouvelles et surtout soutenir Hotch qui devait en avoir besoin. Lucas n'avait pas voulu venir. Il était passé à l'hopital dès qu'il avait su et depuis, il n'avait pas quitté la salle de réunion ou il s'était installé avec son ordinateur et une bonne dose de café pour tenir toute la nuit. Tenté de le raisonner n'était pas possible, il ne supportait pas qu'on lui parle, il voulait être, il était sur les nerfs et je comprenais totalement. J'avais préféré le laisser se calmer ou plutot se défoulé en cherchant à approfondir toujours le profil.

J'avais passé un bon moment avec Hotch qui était littéralement anéanti parce qui était arrivé à sa femme. La culpabilité allait le ronger pendant un bon moment et je ne sais pas si il pourrait s'en remettre un jour. Il avait fini par retourner auprès d'Haley quand la soeur de cette dernière était partie. J'avais foncé tout droit au bureau, sachant que je retrouverais Lucas au même endroit que quand je l'avais quitté. On était tous stressé, lui pus que les autres. J'entra doucement dans la salle de réunion pour m'approcher de lui. Posté derrière lui je passa mes bras autour de son cou et l'embrassa dans le cou.

Fais une pause Lucas ...

par **Lucas Hotchner** Sam 28 Nov - 2:33

Non... non. J'ai pas le temps là.

Mon ton était sec et déterminé, malgré moi. Ce n'était pas contre elle, je ne voulais simplement pas perdre le fil de ce que j'étais en train de compter, de trouver. Les infos ne tombaient pas du ciel, et Garcia avait accepté de me laisser tous les codes d'accès. Elle avait bien comprit que j'étais plus déterminé que n'importe qui sur cette putain de planète. Surtout pour Haley, et puis Aaron qui devait être en train de se décomposer... Je n'étais pas des plus largués en ce qui concernait l'informatique, bien au contraire. Je maitrisait la technologie plus qu'elle ne me maitrisait moi, mais ça viendrait vite, le progrès fait des bons phénoménaux. De toute façon on n'est pas là pour parler de ça, si je mettais une telle hargne dans ces recherches c'était bien sur pour me venger, comme tout sentiment humain qui se révèlerait normal dans ce genre de cas, mais surtout par culpabilité, profonde et fondée. On avait vécu tellement de choses tous les trois, toute mon enfance, et je devais à Aaron le fait d'avoir prit pour moi pendant toutes ces années. Toute sa jeunesse, il m'avait protégé, et quand il me demandait de le faire pour sa femme, je n'étais pas foutu de le faire bordel ! J'allais devenir dingue, je ne parlais de cette période à personne, pourtant elle me rongeait, comment expliquer ça hein? Comment dire que ce départ signifiait une nouvelle fois devoir regarder la réalité en face, comme si j'apprenais à nouveau que mon père n'était pas un héro mais un tortionnaire, dans le sens propre du mot. Comment ne pas associer l'Europe à la fuite? Et comment ne pas symboliser ma vie ici comme un échec? Mettant Emily de côté bien sur.

Je tappais nerveusement sur le clavier, et attendait toujours un fax. Je me levais, furax.

Putain deux heures pour un fax là?!

Je tapais sur la machine pour la faire aller plus vite, pas sur que ça marche ! J'attrapais un gobelet de café, je le vidais d'une traite.

par **Emily Prentiss** Sam 28 Nov - 2:45

Lucas ..

Je ne l'avais jamais vu comme ça. Je ne m'étonna pas du ton qu'il prit, c'était compréhensif vu son état, mais je détestais le sentir aussi mal, aussi stressé. Ce n'était pas son habitude. Lui qui était toujours si drole, si charmeur, plein de vie, j'avais l'impression de découvrir un autre homme. Je faisais face à un côté de sa personnalité que je ne lui connaissais pas. Je le savais déterminé, mais la j'avais l'impression qu'il était une cocotte minute prête à exploser, littéralement. Je ne savais pas quoi dire pour le calmer. Cette histoire m'avait beaucoup ébranlé, je m'étais retrouvé aux mains du ripper et je savais de quelle cruauté il pouvait faire preuve par pur plaisir ou pour arriver à ses fins. Mais Lucas, cette histoire le touchait de trop près, il n'avait plus aucun recul et ce n'était pas bon du tout. Il finit par s'énerver contre le fax qui passa un mauvais moment quand il lui tapa dessus pour le faire marcher. Il avala une tasse de café pleine. Mauvais mélange vraiment, les nerfs qu'il avait associé à la caféine c'était très mauvais! Je me mis devant lui et le regarda.

Arrête .. tu n'arriveras à rien dans cet état. Viens prendre l'air un peu.

J'attrapa sa main dans l'espoir de l'entrainer un peu sur le toit, histoire de lui faire prendre un bol d'air.

par **Lucas Hotchner** Sam 28 Nov - 2:54

Emily était vraiment une femme exceptionnelle, dotée d'une patience sans bornes. Je ne comprenais pas qu'elle ne m'ai toujours pas envoyé baladé et renvoyé d'où je venais, illico presto. De toute façon ce soir je n'étais bon à rien, trop énervé, mais il me fallait trouver des résultats, et vite ! Si je voulais pouvoir avoir un semblant de piste il me fallait les résultats du Labo. Etablir ses blessures en notant la quantité de sang perdu et pouvoir établir un périmètre dans lequel chercher, pour savoir à quelle allure il aurait pu se déplacer, comment et avec quel moyen, surtout quelle énergie !

Elle me prit la main pour m'entrainer en haut, mais je pris les devant et marcha en premier devant elle pour atteindre le toit. Sortant de ma poche un paquet de cigarette, je m'empressa d'en allumer une. Mes vieux démons. Là elle faisait connaissance avec moi, le vrai Lucas, celui que j'étais depuis mes 19 ans, le Lucas de Paris, sombre et torturé, sur de lui, noir... Fumeur comme un pompier, colérique, agacé, énervé en permanance, accro au café et à la nicotine. Je tirais nerveusement sur le filtre de ma Marlboro. Appuyant ensuite mes mains sur le muret. J'étais dnas un état tel que je me sentais trembler, secoué par les nerfs.

Je me passa la main sur le front avant de répondre à mon téléphone, médecin à l'appareil, analyses du labo.

Je me fous de savoir si c'est son sang à lui ou pas ! Je veux savoir combien il en a perdu et combien de km a t il pu parcourir dans son état ! C'est votre job non?! Alors trouvez moi ça et faxez moi le ! Pour hier !

Je raccrochais, furieux, décidément aux States ou en France, les études niveau bac+15 des médecins médicolégals ne valaient pas plus qu'une machine de guerre mal huilée.

par **Emily Prentiss** Sam 28 Nov - 3:15

Ça me faisait tout drole de le voir comme ça, on aurait dit un lion en cage. Il finit par lacher et le fax et prendre les devants pour monter un peu, sans un mot. L'air frais me fit du bien et même si il ne le reconnaissait pas Lucas aussi avait besoin de ça. Il était enfermé depuis des heures dans la salle de réunion et rien ne pourrait sortir de bon si il se bornait à garder ses yeux rivés sur l'ordinateur et sur le fax. J'aurais voulu qu'il rentre se reposer, qu'il vienne avec moi à la maison et qu'il reprenne ses investigations demain, mais je ne tenta même pas de lui demander ça sachant très bien qu'il refuserait. Je fus surprise de le voir sortir un paquet de cigarette et allumer une clope comme si c'était normal, comme si il le faisait tous les jours.

Depuis quand tu fumes ?

J'étais inquiète de le voir comme ça. Il ne parlait pas, ne me regardait pas, il était limite en train de trembler. Je ne voulais pas qu'il reste comme ça. Ses main posés sur le muret, j'avais plus l'impression qu'il se crispait dessus plutôt que de le voir simplement s'appuyer. IL se précipita sur son téléphone en hurlant quasiment sur le pauvre gars qui se trouvait à l'autre bout du fils! Je finis par réagir, voulant le faire sortir de cette bulle de rage qu'il semblait avoir instauré. Prenant ses bras, je le força à me faire face.

Regarde moi Lucas ... faut que tu te calmes. Tu crois qu'elle voudrais te voir comme ça ?
Je parlais d'Haley biensure. C'était quitte ou double, soit ça l'énervait encore plus soit ça le calmait. J'avais peur de ne pas savoir m'y prendre de la bonne manière avec lui. Le voir dans cet état me faisais carrément flipper.

par **Lucas Hotchner** Sam 28 Nov - 12:21

On aurait pu comparer mon état à celui dans lequel je suis pendant une grosse enquête, sur laquelle je suis depuis des semaines, des mois, sans résultats. Tout va beaucoup moins vite en Europe, et la patience n'était pas mon fort, bien au contraire. Et ce depuis tout petit. Mais à l'âge adulte tout prend de l'ampleur non? La preuve, je me remettais à fumer, alors que j'avais plus ou moins arrêté en prenant un nouveau départ ici. Depuis que j'avais rencontré Emily, je n'en avais pas eu besoin, parce que c'était elle ma drogue. Mais quand son substitut deviens impuissant, il ne nous reste plus qu'à renouer avec nos vieux démons, et se monter une barrière de protection. Remarque j'étais tellement ailleurs qu'il m'était impossible de voir que je m'isolais tout seul. Comme à chaque fois. Dans un bureau, un ordinateur, dans mes pensées, là dans mon espace vital sur le toit. Mais il me fallait 4 murs, je ne supportais pas l'air libre, je n'étais plus moi, mais ce mec de remplacement que je connaissais depuis mes 19 ans et qu'on appelait commandant Hotchner, spécialiste des crimes rituels. Le boulot était ma vie, vu que je n'avais rien d'autre dans la mienne. Je retrouvais un peu d'humanité aux côté de ma famille pendant les fêtes, et encore, j'avais tendance à avoir le cafard pendant ces moments là. Les fêtes de famille me rappellent trop mon passé. Alors je feins de prendre du plaisir, mais au lieu de ça j'attend la fin, pour pouvoir à nouveau me murer dans mon mutisme et mes affaires morbides. Je me suis découvert cette tendance autodestructrice il y a des années de ça, le jour du déclencheur. J'ai fais voler tout mon équilibre en éclat en quittant les Etats Unis. Et j'en paye le prix, tout en voulant payer encore et encore. Pourquoi? Cette putain de culpabilité surement.

Depuis que j'en ai besoin.

Tranchais je sèchement, sans me retourner ne serait ce qu'une seconde. Mais elle prit les devant, comme j'aurais du m'y attendre, je ne pu rien faire, et je n'eus qu'à la regarder dans les yeux en mettant ma cigarette en arrière afin que la fumée ne vienne pas troubler son visage, le seul qui aurait pu me faire revenir à moi, et à la réalité.

Elle n'avait rien demandé Emily ! Rien ! Haley c'est... Haley c'est tout sauf la personne à qui on a envie de s'en prendre... C'est Haley !

Je m'emportais, mais ma voix s'éraillait, dangeureusement, je ne devais pas filer vers la démense, au risque de m'y perdre, et je détestais le fait de devoir montrer ce que je ressentais. Emily le savait, un défaut de fabrication chez les Hotchner.

par **Emily Prentiss** Sam 28 Nov - 23:30

Je ne savais ou me situer face à lui. Cette situation me troublais plus que je ne l'aurais cru. J'éviter de penser à Haley ou à Hotch, à tout ce qui venait de ce passer pour me concentrer sur Lucas, il avait besoin de soutiens et il allait en avoir besoin pendant un bon moment. Je connaissais les rapports que mon homme avait avec sa belle soeur, ils étaient fusionnels, ils se connaissaient depuis tout jeune et la savoir dans cette situation le rendait dingue. Je ne sais pas comment j'aurais réagis si j'avais été dans la même situation que lui ... en fait si, j'aurais eu envi de tuer le Ripper, tout comme Lucas devait en avoir envie en ce moment. Nous étions planté sur le toit, un endroit calme, neutre même ou nous avions passé de bon moment, mais ça ne semblait suffire à le calmer.

La tension était plus que palpable, je cru un moment qu'il allait exploser son portable par terre, mais il en avait besoin pour harceler toutes les personnes qui lui sembleraient utiles à cette affaire! Donc il fumait quand il était sur les nerfs ... j'en apprenais tous les jours! Sa voix était déterminé, sèche, c'était la première fois qu'il s'adressait à moi de cette manière et ça me fit vraiment bizarre. Mais je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, ce qu'il était en train de vivre était terrible et je ne savais pas comment lui faire comprendre qu'il devait lacher un peu prise sinon il allait devenir dingue. Je n'avais surtout pas envi de le ramasser à la petite cuillère, il souffrait déjà suffisament comme ça. Mais je n'allais pas le laisser tomber comme ça, je voulais qu'il décroche, pour lui , il n'obtiendrait rien de plus ce soir surtout dans l'état ou il était.

Je sais tout ça chéri ... Mais tu crois vraiment que c'est en restant éveiller des jours en te bourrant de café que tu vas réussir à quoi que se soit ? C'est pas la bonne méthode je sais de quoi je parle. On le retrouvera Lucas, mais la il faut que tu arrête...

Il s'énervait mais je ne le lachais pas, serrant ses mains dans les miennes, comme si j'avais peur qu'il parte. J'étais du genre tenace et il était hors de question qu'il reste dans cet état de nerf. Je le sentit trembler .

Tu trembles ..

Je détestais le voir comme ça mais je me sentais impuissante, plus je lui parlais plus j'avais l'impression qu'il s'énervait. Alors quoi faire ? Le laisser seul dans son coin ? Pas question ! Je ne le laisserais pas passer la nuit au bureau !

par **Lucas Hotchner** Sam 28 Nov - 23:41

Emily était vraiment la femme de mes rêves. De quel droit je pouvais me permettre de m'adresser à elle de cette manière? Elle n'était pas mon employée, encore moins une ennemie. Une collègue certes, mais elle était la femme de ma vie avant tout. Jusque là j'étais persuadé de mourrir si elle venait à me quitter, mais aujourd'hui j'avais juste besoin d'être seul. Parce que je ne voulais pas mêler le passé au présent, et qu'en restant là elle se mêlait à cette période que je réfutais, tout simplement parce qu'elle était en train de m'envahir, profondément. Je ne me contrôlais pas et je contrôlait encore moins mes accès de colère. Je m'étais juré de ne jamais porter la main sur une femme, alors imaginez vous si je venais à le faire sur Emily parce que je ne me controlais plus? Je devenais dingue, et je savais dans quel état je pouvais finir quand j'étais contrarié et sur une grosse enquête, surement pour ça que je n'étais pas du genre à vouloir me caser. Par peur de répéter le schéma de mon père sans doute, ou d'avoir à me confier à cette personne. Je n'accordais pas ma confiance facilement, loin de là. Pourtant avant j'étais du genre trop bon trop con par moment, mais quand j'ai comprit que ma mère, mon père, Haley et mon popre frère me mentaient depuis 19 ans, ce fut la goute de trop et la rupture de toute façon de penser comme avant.

Mais c'est... C'est la situation Emily, c'est Haley... Je...

Je ne trouvais plus les mots, et retira mes mains des siennes pour les porter à mon visages et essuyer les larmes qui commençaient à couler le long de mes joues, je n'étais plus moi même, je lachais presque prise, et je le refusais pourtant de toute mon âme. Je n'avais pas pleuré depuis 20 ans. Ce n'était pas aujourd(hui que ça devait arriver si? Mais si, je venais à peine de retrouver les miens, et j'allais presque les perdre.
Je me laissa tomber sur le sol, adossé au muret, les jambes rabattues à moi, les entourant de mes bras, comme un petit garçon, le regard dans le vide.

par **Emily Prentiss** Dim 29 Nov - 0:35

Une autre personne que Lucas se serait adressé à moi de cette manière, je l'aurais renvoyé dans les jupes de sa mère vite fait bien fait. Depuis mon histoire avec John, je ne tolérais aucun écart de la part des hommes avec qui j'avais des histoires. J'en avais trop bavé pour me laisser faire encore une fois. Il y a quelques temps de ça, voir Lucas dans cet état m'aurait effrayée et j'aurais sans doute préféré le laisser se calmer seul de peur de prendre des coups, mais pas la. Je le connaissais, j'avais confiance en lui et le laisser seul dans cet état n'aurait pas été pensable. J'espérais arriver à l'apaiser, au moin un minimum, le voir trembler de cette manière me faisait peur. Je l'aimais plus que n'importe qui sur cette terre et je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter. Ce changement avait été si brutal, comme si il avait eu un déclic. Haley avait été son déclic, pourtant j'avais l'impression qu'il y avait autre chose qui le torturait. Son passé, sa vie en Europe sans doute. Il ne m'en avait jamais parlé mais ce genre de chose remonte vite quand un drame survient dans notre vie.

Il était extrêmement attachée à haley mais le voir s'écrouler comme ça me fit tout drole. Il s'appuya contre la paroi, se recroquevillant en pleurant. Ni une ni deux, j'étais près de lui, assise passant mon bras autour de ses épaules.

Je suis la Lucas ... sa va aller ...

Je caressa ses cheveux tendrement, tentant de le calmer.

par **Lucas Hotchner** Dim 29 Nov - 0:46

J'en étais encore à me demander ce que je pourrais faire de mes dix doigts pour être efficasse. Je ne pouvais pas aller contre le temps, pourtant tout ce qu'il me fallait c'était du temps, tout bêtement, mais je n'en avait pas ! Comment faire? Je voulais juste butter ce malade, chercher à comprendre pourquoi il en était arrivé là. Moi savoir surtout pourquoi j'étais revenu ici. Parce que tout était sa faute à lui, Foyet, sans lui je n'aurais pas eu à revenir ici, déterrer ce foutu passé que je tentais de bruler, et sans lui Haley serait encore en forme, et ne serait pas passé à quelques centimètres de la mort. Je m'en voulais, plus que n'importe qui sur cette terre, et encore, je ne connaissais pas l'état d'esprit d'Aaron, mais je sais que si j'avais eu à le croiser, nous aurions été bon pour le suicide collectif, sincèrement.

Je ne me reconnaissais pas, face à Emily j'avais toujours été si doux et protecteur, là je redevenais cet homme qui se faisait peur à lui même. Ma violence, ma noirceur et mon cynisme. Haley m'avait prit à part une fois, quand nous avions dinés ensemble, chose qui se faisait de plus en plus fréquente. Et puis elle m'avait dit qu'elle était heureuse de retrouver le vrai Lucas, celui qui lui manquait depuis 20 ans. Sans avoir eu à s'expliquer, j'avais compris ce qu'elle voulait dire par là. Et surtout je savais qu'elle tenait à moi de par l'observation qu'elle veniat de faire. Même trois jours dans l'année, elle avait comprit que j'avais changé et que je m'étais renfermé sur moi même et assombri. Et ça même Aaron n'avait pas réussit à me le faire savoir. Voila pourquoi je tenais ma famille en les personnes d'Aaron et Haley, mes précurseurs, surtout ceux qui m'avaient guidéslors de la partie la plus importante de ma vie. Seul à l'adolescence, je serais déjà 6 pieds sous terre, engagé dans une gerre des gangs, dont j'aurais fini par faire parti, c'était sur.

Non ça va pas aller... C'est le passé... Tout... Tout prend un sens... Je sais même pas ce que je fous ici... Je sais pas Emy... Pourquoi je suis revenu?

Comme si elle avait des réponses à me fournir, je relevais mes yeux humides vers elle. Elle n'en saurait rien, et de toute façon personne ne le savais, moi encore moins et j'étais pourtant le seul à pouvoir y mettre des mots, je me doutais bien que tout ça n'avait qu'un rapport avec la discution que je n'avais jamais pu avoir avec personne, à savoir parler des raisons de mon départ, tout le monde savait, de façon implicite, mais je ne l'avais jamais dit tout haut.

par **Emily Prentiss** Dim 29 Nov - 1:22

Je restais près de lui, assise par terre. Que pouvais - je faire d'autre concrètement? Etre la pour lui, comme une une femme le ferait pour l'homme qu'elle aime et c'est exactement ce qu'il était, l'homme que j'aimais, l'homme de ma vie et ça me rendait malade de le voir se torturer comme ça. Il avait été la pour moi après mon enlèvement c'était à mon tour de le soutenir du mieu que je pouvais même si j'avais l'impression que mes paroles ne pourraient pas apaiser ses mots. Il était en larmes ce qui n'était pas dans ses habitudes, lui qui ne montrait jamais ses sentiments, j'avais l'impression qu'il lachait en quelques minutes des années de tensions et quand il évoqua son passé, je compris tout de suite. Aaron m'avait vaguement de leur histoire, de leur père et cette histoire, le fait d'avoir failli perdre Haley avit du faire ressurgir tout ce qu'il avait tenter d'occulter. Mais le passé nous rattrape toujours c'est bien connu.

Je sais que c'est dur, mais il va falloir que tu afrontes tu ça. Ton retour est une bénédiction pour tout le monde ... sans ça je ne t'aurais pas connu et ça c'est même pas envisageable.

Maintenant que je le connaissais je ne me voyais pas passer ma vie sans lui. C'était inconcevable. Il était entré dans ma vie et il était hors de question qu'il en sorte de sitôt. Je passa une main sur son visage, déposant un baiser sur sa tête des plus tendrement.

par **Lucas Hotchner** Dim 29 Nov - 1:45

Ce retour je le voyais surtout comme une façon d'affronter ce qui me rongeait depuis toujours, ce qui m'avait tout fait perdre. Parce qu'il ne faut pas croire que tout a été facile en Europe. Je suis arrivé en France sans parler la langue, j'ai appris, petit à petit, m'enfermant néanmoins dans un pratique mutisme durant 3 longues années, ne parlant que pour le nécessaire. Puis j'avais compris qu'il fallait que je me sorte la tête de tout ça, de cette culpabilité, qui m'empêchait de rentrer au pays. Non seulement il avait payé pour moi, mais en plus je le quittait, je laissais Aaron aux States et moi je prenais ma vie en main, tel un égoiste que je me trouvais être. Le parfait salaup. Et rien que pour ça je ne pouvais me permettre d'appeler chez eux en demandant des nouvelles, comme une fleur, franchement je serais quel genre de type hein?

Alors j'étais resté en Europe, et avait fini mes études, avait trouvé le moyen de me distraire par les filles, enchainer les relations, donc parler pour draguer, et avec ça le grand roman de la tchatche intile mais qui fait bien. J'étais vide de sens, vide d'intéret. Je n'avais que le physique. Et puis je m'étais mis à sortir, trop souvent, consommer trop le pécher originel, et enfin j'étais devenu le commandant Hotchner, spécialiste des crimes rituels, et avait filé directement en Italie intégrer le poste le plus important qu'ils auraient pu me confier, étant venu directement me débaucher en France.

Là je vous épargne le couplet sombre et délicat, que personne n'auras envie de connaitre.

Prise encore une fois à la gorge par cette culpabilité, je devais tout avouer à Emily tant que je m'en sentais la faiblesse, parce que force n'était pas le mot, je n'avais plus de forces.

Il le battait Emily ! Il les battait ! J'ai rien su ! Il a prit pour moi pendant 19 ans !

J'avais posé les premiers jalons, mais j'allais devoir me calmer pour lui expliquer les détails de tout ça. Et elle ne me laisserait pas le faire tnat que je n'aurais pas recouvré mes esprits, et c'est ce que j'aime chez elle, sa sincérité. J'étais en pleurs, je ne savais pas pourquoi j'avouais tout maintenant alors que le plus dur était fait. J'étais faible comme je n'avais jamais encore été, et j'étais sincèrement désolé qu'elle assiste à ça...

par **Emily Prentiss** Dim 29 Nov - 2:10

Hotch m'avait expliquer la situation, très vite, sans s'étendre, c'était Hotch! Il m'avait dit aussi que Lucas, n'oserait jamais m'en parler, que c'était trop dur pour lui et j'étais loin d'imaginer à quel point. Il avait tout quitter à cause de ça, ça avait foutu sa vie en l'air d'apprendre la vérité si brutalement. Et quelle vérité, savoir que son frère l'avait toujours protéger, savoir qui son père était vraiment, tout ça après 19 ans, pas étonnant qu'il ai eu besoin de prendre du recul, mais ce que je sentais dans sa voix c'était de la culpabilité. Je ne comprenais pas pourquoi, il n'avait rien à se reprocher, comment aurait il pu savoir quoi que se soit, son frère avait voulu le protéger ce que je trouvais tout à fait normal, j'aurais sans doute agit comme Aaron dans sa situation.

Je sais chéri ... calme toi s'il te plait ..

Je ne cessais de lui répété ça. Il fallait qu'il se pose, qu'il se calme pour pouvoir avoir les idées claires. Je posa sa tête contre mon épaule, sentant toujours ses larmes coulaient à flot, tout ce qu'il avait contenu toutes ses années sortaient maintenant et ça ne pouvait que lui faire du bien. Je laissa passer quelques secondes .

Tu n'y es pour rien Lucas, ton frère a voulu te protéger tu ne pouvais pas savoir.

par **Lucas Hotchner** Dim 29 Nov - 2:25

Je ne me controlais pas, et elle, et bien elle était à mes cotés, tendre, à l'écoute, attentive, mais qu'est ce que je foutais ! Quelle image je donnais de moi? Ca c'était la question qu'hurlait cette putain de fierté de macho au fond de moi. Je m'étais juré de rendre une image des plus assurée à Emily, protectrice, là je ne pensais pas pouvoir rssembler à l'homme qui allait la protéger durant le reste de sa vie, et inverser les rôles me foutait un sacré coup !

Quand elle me dit qu'elle savait, je le relevais la tête vers elle, rapidement, comme si ma vie en avait dépendu.

Comment ça tu savais?!

Je m'emportais, avait elle fouillé dans mon passé? Etait elle du côté de mon père qui grace à ses relations l'avait engagé pour enquêter sur mon frère et moi? Tenter de nous ralier à sa cause? Il était capable de tout et moi je doutais de tout, oh bien sur j'en aurais honte dans quelques minutes, mais ça c'est après qu'on s'en rend compte en général.

Je me relevais, un peu bancal, mais j'arriverais à descendre les escaliers du toit, une fois avoir attrapé mon paquet de cigarette. Il fallait que je me calme.

Je retrouva la salle de réunion, mon refuge. Ma tête devait être épouvantable, nous n'étions que tous les deux.

Rapidement je me jetais sur le fax, pour lire les conclusions des analyses sanguines.

par **Emily Prentiss** Dim 29 Nov - 2:38

Non mais quelle conne j'avais été de lui dire ça ! y'a desfois je n'avais aucun tact, Loan me le répétait souvent quand j'étais gamine et même si j'avais travaillé la dessus, la j'avais fait fort J'aurais du attendre qu'il se soit calmer pour lui dire que j'étais au courant. Il releva la tête brutalement étonnée que je sois au courant. Je le regarda désolé.. désolé de ce qu'il avait vécu, désolé que son frère m'en ai parlé avant lui, désolé de ne pas savoir m'y prendre quand il était comme ça.

Oui ... je ...

Je ne savais pas quoi lui dire. Est ce que je devais lui dire que son frère m'en avait parlé? Maintenant? De toute façon il ne me laissa pas le temps de répondre qu'il dévalait déjà les escaliers. Je m'en voulais d'être aussi maladroite, sans chercher à comprendre je le suivis, pas question de le laisser seul dans cet état et ça même si il m'en voulait ! Il rejoignit très vite la salle de réunion pour se replonger dans le boulot. Ça pas question ! Alors qu'il avait déjà le fax en main, je le lui prit des mains et me planta devant lui, vraiment sérieuse cette fois.

Tu arrêtes de bosser maintenant, t'es pas en état !

par **Lucas Hotchner** Dim 29 Nov - 2:51

J'étais tout bonnement redevenu ce salaud de base que j'étais là bas. Mais là c'était différent, il y avait Emily au milieu et je n'avais pas le droit de la faire souffrir, je l'aimais trop. Difficile à croire hein? Et bien pourtant c'est vrai. Je ne saurais dire pourquoi ce brusque changement de comportement, pourtant j'en avais vu des horreurs en 1 mois passé ici ! Mais là c'était sans doute trop proche de ce passé que je pensais enfoui pour rester dans la norme.

Je descendis et retrouva le bureau avant de me faire arrêter et suplanter par Emily. En beauté ! Je ne l'avais même pas laissé finir ses explications. Le parfait macho, je me détestais, enfin je me détesterais, mais tout à l'heure, là je n'avais pas la tête à ça.

Elle n'avait jamais été aussi sérieuse, et je pense que si je n'étais pas autant aux abois, je n'aurais pas pu proposer cela.

Tu veux vraiment savoir?

Je tentais de rester calme, mais c'était difficile. Je me rendais compte en la regardant dans les yeux toute la peur que je lui inspirait, peur pour moi, pas pour elle, je ne lèverais jamais la main sur elle, je ne lui ferait jamais du mal physiquement, psychologiquement je ne sais pas, je peux la faire souffrir sans le vouloir, Aaron le fait tout le temps.
Mais si c'était le prix de notre relation, alors il me fallait en faire le sacrifice. En attendant je récupéra la feuille entre mes mains, elle semblait sonnée.

par **Emily Prentiss** Dim 29 Nov - 3:00

Oui .

Biensure que je voulais savoir. Si ça pouvais m'aider à le comprendre et surtout si ça pouvait l'aider à se calmer. Soit disant que parler était la clé de pas mal de chose, je n'avais jamais vraiment essayer. Enfin si après l'histoire du Reaper, après mon enlèvement, mais Lucas avait deviné que je n'allais pas bien, il avait tout le mérite. J'étais comme lui, incapable de me confier si ce n'était pas strictement necessaire, la preuve que savait il de moi a part ce que je voulais bien lui montrer, lui dévoilé? Pas grand chose en fait. Pour le moment c'était aussi bien comme ça, mais lui ne pouvais plus me cacher tout ce qu'il avait dans la tête sinon ça allait le rendre dingue. Têtu, il me reprit la feuille des mains! Pas croyable d'être aussi borné, la il me battait, je devais l'avouer! Je l'entraina autour de la table pour qu'il s'assoit et je me mis en face de lui, passant une main sur son visage, tenant sa main dans celle que j'avais de libre.

Tu peux tout me dire chéri ..

par **Lucas Hotchner** Dim 29 Nov - 3:15

Je ne pouvais plus reculer, je m'étais enfermé tout seul, prit tout seul à mon propre piège, quel con ! En voulant jouer au plus borné, j'aurais au moins pensé qu'elle me dise non, et qu'elle me laisse tranquille, mais ce n'était pas une éducatrice de fond scolaire qui ne cherche pas à comprendre du moment que vous leur promettait de ne plus faire de vagues. C'est à ça que je comprenais qu'elle était faite pour moi. Aussi chiante que j'en aurias rêvé ! La même que moi, en pire. Enfin à voir...

Je m'assis, la regardant, une seconde, puis détournant le regard, je la laissais faire, prendre le temps de se préparer, mais je ne pouvais pas me douter qu'elle était si prête à tout entendre. Alors j'amorça mes dires.

Quand j'étais petit...

Je n'ai jamais eu des parents très présents, Aaron était le premier, je suis arrivé 4 ans plus tard, voila. Un père dans l'armé, jamais là, je ne savais rien de lui. Et puis ma mère... Les derniers souvenirs que j'en ai je devais avoir 7 ou 8 ans. Déjà à cette époque elle fuyait beaucoup la maison. Aaron s'occupait de moi.

Difficile de continuer en la sentant si près, si à même de me juger même si je savais que ce n'était pas le cas.En plus que je m'en voulais de lui avoir parlé sur ce ton et été aussi désagréable. Voila, je me détestais, ayé ! ^^

Je me leva donc, faisant le tour du bureau pour faire couler deux cafés. Tout en trafiquant, les mains occupées, je pu continuer, je la savais de dos, au moins je ne voyais pas ses expressions.

J'avais du mal à comprendre pourquoi à chaque conneries qu'on faisait mon frère et moi, c'est à lui que mon père voulait parler. Mais ce que je n'expliquais pas, c'est pourquoi il pleurait dans son lit ses soirs là. On partageait la même chambre à cette époque.

Tous ces souvenirs avaient du mal à remonter, enfin surtout à ne pas faire trembler ma voix et revenir ces foutues larmes, que je ravalais avec tout le courage dont je disposais, enfin s'il m'en restait encore un soupçon. Un tout petit peu !

Mais le jour de mes 19 ans, j'ai intercepté une conversation. La veille on avait été faire la fête pour mon anniversaire, avec Haley et Aaron. Il venait de se marier, on avait des raisons de faire la fête. Il avait prit la voiture de mon père. On était tous complètement déchirés. On avait pas voulu rentrer ce soir là, par prudence, mais le lendemain matin quand on est revenu à la maison, il s'est rendu compte que sa voiture n'était plus là. Alors il a prit Aaron à part. Moi je suis allé faire des courses avec des amies d'Haley. Quand je suis revenu il avait l'air d'avoir prit un coup, genre coup de poing, il avait des marques sur le visage. Haley semblait être dans tous ses états mais lui affirmait qu'il était tombé, bêtement.

Mais en retournant dans la cuisine, j'ai entendu Haley demander à Aaron de porter pleine, contre son propre père. Et là ça a enfin fait le tour.

Remuant le café pour lui tendre le sien, je m'avança vers la table et croisa son regard une seconde, avant de me laisser tomber sur ma chaise, à l'autre bout de la table, épuisé, mais libéré.

par **Haley Hotchner** Dim 29 Nov - 3:31

Je me demandais si je n'avais été trop dure en lui imposant ça , après tout j'avais promis a Aaron de ne pas le brusquer, de lui laisser le temps qu'il fallait, mais le voir dans cet état m'avait vraiment fait flipper. Je l'avais pris au mot, oui je voulais savoir, mais j'aurais peut être du préciser qu'il pouvait prendre le temps qu'il voulait. Je n'étais pas du genre à prendre de gants d'ordinaire, mais Lucas était la dernière personne que je cherchais à blesser, surtout avec ce qu'il traversait en ce moment. Je voulais le soutenir au maximum même si je n'étais pas sur de savoir bien m'y prendre. Il semblait se calmer et moi je l'écoutais attentivement. Des parents absents ça laissait des traces, mais un père violent, c'était sans doute pire. Je sentais sa voix trembler au fur et à mesure qu'il parlait, puis il se leva pour faire des cafés. Un prétexte pour ne pas avoir à me regarder. Je sentais son regard fuyant et je le comprenais. Il devait savoir que jamais je ne le jugerais, je n'étais pas la pour ça, j'étais la pour lui remonter le morale, pour l'écouter et lui montrer qu'il n'était pas seul, qu'il pouvait traverser cette épreuve avec moi. Il m'expliqua tout ce qui s'était passé et je comprenais mieu pourquoi il avait l'air de se sentir si coupable, pourtant c'était un sentiment erroné. Il n'était coupable de rien, Aaron avait tout fait pour lui cacher les faits et ça Lucas n'y pouvait rien.

C'est la que ton frère t'as tout expliqué et après tu as pris la décision de partir parce que tu n'arrivais pas accepter de ne pas avoir pu protéger ton frère.

IL avait fini par venir se rassoir déposant les cafés sur la table.

par **Lucas Hotchner** Dim 29 Nov - 3:41

Non, non non. Ca ne s'est pas passé comme ça.

Je relevais la tête juste pour lui signalait qu'elle se plantait dans ses conclusions. Ce n'était pas cette version là du tout. Je me rappelais de ça comme si c'était hier, je ne comprenais d'ailleurs pas que mon esprit qui aurait voulu rejeter cette période à tout prix avait réussit à garder ces images intactes alors que j'avais déjà du mal à me souvenir d'un numéro de téléphone. La vie est mal foutue.

Aaron ne m'a rien dit. Je l'ai compris en croisant le regard de mon père. Et quand il a su que je savais, il m'a menacé, droit dans les yeux, en s'avançant vers moi en plein milieu du salon, Aaron et Haley étaient là. Il n'a eu le temps de rien faire, je l'ai plaqué contre le mur et je lui ai juré que s'il ne quittait pas la maison dans l'heure qui suivait, il aurait le droit d'appeler la police scientifique de Washington D.C pour expertise après un meurtre, et je n'ai jamais été aussi sérieux.

Il a fini par faire sa valise et est parti. Et puis une fois que tout s'était calmé, j'ai fais la mienne, et je suis parti. Aussi lachement que n'importe quel ado ingrat que j'étais. Je fuyais, par culpabilité envers Aaron, comemnt j'aurais pu le regarder dans les yeux en sachant ça maintenant !

Il me fallait m'éclipser, j'ai retrouver Paris, et j'y ai fais mes études.

La suite dans un autre épisode ! Ca faisait déjà pas mal à étudier et assimiler pour aujourd'hui non?

J'avala mon café noir, sans sucre, hyper corsé d'une traite. Avant de m'allumer une autre cigarette.

par **Emily Prentiss** Dim 29 Nov - 3:57

Oui effectivement conclusion totalement fausse, pourtant j'avais appris à ne pas emettre de conclusion trop hative! Lucas semblait s'être totalement calmé ce qui me rassura. Je comprenais mieu pourquoi il ne parlait jamais de ses parents ou pourquoi parfois, il avait ce regard si vague, si pensif. Il avait toujours vécu dans une sorte de bulle instauré par son frère et ce retour a la réalité avait du sérieusement le chambouler. Je ne trouvais pas lache sa décision de tout quitter, au contraire, il fallait une saccré dose de courage pour quitter sa famille du jour au lendemain,sans rien derrière, dans un pays qu'i ne conaissais pas. Il lui avait sans doute fallu retrouver un équilibre après ça et ce n'était qu'en quittant tout qu'il pouvait le trouver.

Tu n'as pas à te sentir coupable, c'était la décision de ton frère de vouloir te protéger, tu n'y pouvais rien Lucas. Comme tu ne pouvais pas protéger Haley du Reaper... Tu ne peux pas tout prendre sur toi .

Je savais que le fait de ne pas avoir pu protéger haley avait fait remonter la culpabilité et la rage qu'il avait eu étant gosse. Pas facile à gérer et je ne sais pas si mes mots lui serait d'un grand secour, je ne voulais pas le voir se torturé inutilement. Je m'approcha de lui pour l'embrasser, lui motrer que je le soutenais. Parfois les gestes valent mieu que les mots ... dixit mon boss ^^

par **Lucas Hotchner** Dim 29 Nov - 12:49

Je ne sais pas si j'avais bien fait d'étaler cette version si glauque de moi, ce Lucas là. Je ne reniais pas ma période Européenne, bien au contraire, puisque c'était grace à elle que j'étais devenu un homme, du moins devenu grand. J'avais compris ce que me répétait Aaron, comme quoi la vie n'est pas toujours toute rose, comme quoi il fallait murir pour s'endurcir afin d'affronter ce qui allait se passer. Alors forcément, j'avais pris une grande claque, mais ça m'avait fait du bien, c'est métier qui rentre comme on dit, et croyez moi, il était bien rentré le métier, pas de soucis là dessus.

En venant ici, du moins en revenant, je devais avouer que je n'avais pas tout perdu, Emily, Emily était la seule personne à pouvoir me faire changer à ce point. A mon arrivée je passais des heures enfermé dans cette salle, la salle de réunion, seul, à plancher sur le dossier Foyet. Mais elle avait su me faire changer, me guider. Et je lui en serais toujours reconnaissant. Aucunes femmes avant elle n'avait su faire ce genre de choses, bien une preuve que nous étions fait l'un pour l'autre non?

Je sais Emy, mais c'est une partie de moi tu comprends ? Je me sens redevable et je le suis. J'avais tout du petit con de première classe qui passait son temps à enchainer les conneries. J'ai eu le temps d'y réfléchir. Je ne pourrais pas lui rendre la moitié de ce qu'il m'a donné. C'est mon frère. Il m'a élevé.

C'est comme si on s'en prenait à toi, je pourrais passer le reste de ma vie à traquer ce mec là. Et c'est ce que je vais faire.

En parlant de Foyet, j'étais prêt à tout. Mais pour ne pas l'affoler, je passa mes mains doucement sur son visage, une dans ses cheveux, et l'autre sur sa joue, avant de l'embrasser tendrement. Passant ensuite mes bras autour de son corps. J'avais besoin d'elle maintenant. En fait je me rendais compte que ce qui avait pourri mon existance durant les 20 dernières années avait été la solitude, pourtant je l'avais cherchée.

par **Emily Prentiss** Dim 29 Nov - 23:52

Je faisais la connaissance du Lucas, un peu trash, perdu, loin de l'image qu'il donnait de lui d'ordinaire. Je m'apercevais que je ne le connaissais pas si bien que ça au final. Le Lucas que j'avais en face de moi, n'avait plus rien du garçon sur de lui que j'avais rencontré il y a quelques mois, mais ça m'étais égal. Chacun avait ses démons et je comprenais très bien, j'avais moi même quelques périodes de ma vie que je préférais oublier alors comment lui en vouloir de se montrer sous ce nouveau jour. J'étais contente qu'il ai accepté de ce confier, pour moi ça représentait un gage de confiance de sa part, une genre d'union un peu plus forte de notre amour.

Il n'attend rien de toi Lucas. Il n'a pas fait ça pour avoir quelques chose en retour. tu aurais fait pareil si tu avait été à sa place.

Ça j'en était sur. Aaron n'avait rien en tête en ce qui concernait son frère, seulement le savoir bien, heureux. Et j'allais tout faire pour qu'il le soit le plus possible. Je ui souris lorsqu'il caressa mon visage, j'adorais quand il faisait ça, je pris sa main dans la mienne avant de l'embrasser. J'étais la pour lui et je le serais toujours.

On arrivera à l'avoir.

J'étais affirmative!

par **Lucas Hotchner** Lun 30 Nov - 0:00

Mon frère est un idiot, excusez moi l'expression mais c'est la vérité, il n'attend jamais rien de personne, pourtant il le devrait. Je lui étais redevable de son éducation, de sa façon de m'épauler durant mon adolescence, et tous les grands frères n'auraient pas fait la même chose. Mais j'en devais autant à Haley, qui m'avait aidé aussi, aussi bien comme une amie que comme un guide, après tout elle avait accepté de compter trois personnes dans son couple. Ils s'étaient connus quand j'avais 13 ans, un enfant encore, et puis ils m'avait acceptés même en grandissant, et ce n'était pas rien. J'aurais pu rester seul dans mon coin après tout, j'aurais pas été le premier. Mais non, j'avais pu compter sur eux avant même d'avoir eu à leur demander.

Peut être, mais ils avaient le choix Emily. Ils auraient très bien pu m'ignorer, comme j'aurais été capable de le faire.

J'étais surement de mauvaise foi, mais on me connaissait, de toute façon je n'étais pas du genre à y mettre du mien quand je n'en avais pas envie et là je n'étais pas en état, alors peut importe ce qu'il faut penser. Je sais que je ne suis pas clean, que je ne l'ai psa toujours été, et c'est cette foutue culpabilité qui régie ma vie. Emily se mit à me rassurer, je détestais qu'on me donne de faux espoirs, en même temps elle semblait y croire. Je me détacha d'elle pour faire le tour de la table et traverser la salle pour trouver un cendrier.

Et dans combien de temps? 10, 15 ans? J'ai une vie à vivre moi.

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