Re: De l'attirance à l'amitié, il n'y a qu'un pas... (PV Reid)

par **Spencer Reid** Sam 26 Déc - 22:30

Ellen : Je sais, excuse moi.

Il était rare de voir la jeune femme dans un état de nervosité pareil, et pourtant, son langage corporel ne pouvait pas mentir.
Spencer était quelque peu soulagé de voir qu'il n'était pas le seul à avoir envie de disparaître, ou du moins, à être mal à l'aise.
Encore une fois, cela lui permettait de se sentir plus normal.

Ellen : C'est un bon début. Agréable ouais. Je dirais ça aussi.

Ah... Cela voulait-il dire qu'il embrassait bien ?
Non, il n'avait aucune expérience en la matière... Il aurait très bien pu demander des conseils à Morgan, mais en plus de le taquiner, il lui poserait certainement une tonne de questions qui le mettraient dans l'embarras...
Et puis, entre nous, il se voyait très mal aller consulter Hotch ou Rossi pour ce genre de...problème.

Ellen : On peut aller boire un vrai café maintenant ? Chaud du moins.

- Je vais aller demander au médecin si tu as la permission de sortir.

Reid avait consulté le spécialiste, qu'il avait croisé dans un couloir, avant de revenir à la chambre de sa collègue, et de lui adresser un sourire.

- C'est bon, il est d'accord. Il m'a juste fait promettre de veiller à ce que tu ne fasses pas de bêtises.

par **Ellen Gibson** Sam 26 Déc - 23:36

Moi je trouvais qu'il embrassait plutôt bien pour un garçon qui manquait d'expérience, croyez moi il y en a des tas qui se vente, mais arrivés au lit il n'y a plus personne. C'est souvent ceux qui en parlent le plus qui en fond le moins non?

Après tout ça menait à quoi un baiser au jour d'aujourd'hui? Ca ne voulait plus rien dire, en tout cas rien de concret dans notre société.

Il parti appeler un médecin, je n'eus pas le temps de refuser. En tout cas il revint rassuré, et moi, dans mon élan, je me leva, toute contente, et passa à ses côtés.

De quelles bétises tu parles?

Je levais mes sourcils d'un air inquisiteur, avant de lui faire passer le message que j'avais des tas de bétises en tête, mais je n'en ferais pas part ouvertement, c'était juste un retour à mon état provocateur naturel, j'étais comme ça. Toujours à noter le détail et à l'enfoncer. Puis le voir rougir le rendait encore plus craquant !
Je le devança sur le chemin de la cafétéria.

par **Spencer Reid** Dim 27 Déc - 0:00

Ellen : De quelles bêtises tu parles ?

Son regard inquisiteur l'avait à nouveau fait rougir. LUI n'avait pas d'autres bêtises en tête que les classiques, comme le surmenage par exemple.
Enfin !
Il n'avait pas relevé, puisque la jeune femme l'avait devancé, visiblement très pressée d'arriver à la cafétéria.
Son pull en cachemire, légèrement remonté, laissait apparaître le bas de son dos, et un pervers en aurait profité pour laisser son regard vagabonder un peu plus bas.

Mais Reid n'était pas l'un de ces hommes. On lui avait apprit le respect des femmes. Ses grandes jambes lui avaient permit de la rattraper en quelques enjambées pour se remettre à sa hauteur, juste avant qu'ils n'arrivent à destination.
Les lieux étaient quasiment déserts, ce qui convenait parfaitement au petit génie. S'entasser dans une pièce bondée, très peu pour lui !
Après avoir passé commande, et en remarquant que sa collègue s'apprêtait à sortir des sous, il l'avait arrêtée dans son élan :

- Laisses, c'est pour moi.

La caissière et sa machine l'avaient arnaqué de 9.472389 centimes, mais il ne s'était pas focalisé sur ce détail, et avait suivit Ellen jusqu'à une table libre...

par **Ellen Gibson** Dim 27 Déc - 11:28

Je devais avouer qu'il m'impressionnait sur ce coup là, il n'avait même pas relevé ! J'étais toujours dans mes allusions foireuses quand j'avais besoin de bouger, ces moments où le psychologique prend pas sur le physique. J'avais surtout besoin de sortir, un peu chlostro sur les bords, mais ça il devait s'en douter étant donné le bordel que je commençais à mettre pour pouvoir sortir. En moins d'une heure les médecins avaient du donner trois ou quatres permissions pour que je sorte, ils avaient du finir par dire oui pour avoir la paix, sage décision quand on me connaissait un peu plus.

Nous arrivâmes à la cafétéria, et je m'enquis de remplir mon plateau, pour passer à la caisse, mais Spencer proposa de m'inviter. Il était rapide le génie en plus !

Merci Reid.

Un petit sourire sincère et j'emportais le tout vers une table au fond. En ce qui concernait la monnaie je me faisais toujours avoir, étant donné que je ne recomptais pas. Je m'en foutais en fait, je n'avais surtout pas appris à vivre à l'économie, en bonne petite fille de bourges.

Je m'assis donc face à lui, mon pull un peu court laissait apperçevoir mon tatouage, j'en avais deux. Un dans le creu du poignet droit, et un autre au creux des reins. Ravens. Une écurie de moto, un tribal avec la lettre R à l'intérieur. Beaucoup m'en demandaient la signification.

par **Spencer Reid** Mer 30 Déc - 17:48

Ellen : Merci Reid.

S'il était timide, Spencer n'en était pas moins galant. Ce genre d'hommes devenaient rares, trop rares, comme le lui disait sa mère, et il ne tenait pas à passer pour un rustre en se montrant indélicat, ou pire, en se faisant inviter.
Silencieux, il avait suivit sa collègue jusqu'à une table légèrement isolée, avant de s'installer en face d'elle. A nouveau, le creux de ses reins lui était visible, ce qui le mettait un peu mal à l'aise.

* Contentes toi de ne pas trop regarder, et ça ira... ce n'est qu'une parcelle de peau après tout... *

Plus facile à dire qu'à faire ! La partie hormonale du petit génie le poussait à vouloir s'y attarder, alors que sa conscience, au contraire, le rappelait à l'ordre.
En proie à une véritable guerre intérieure donc, il avait bu une gorgée de son café, avant de s'efforcer de trouver une signification au " R " qu'il avait pu apercevoir en bas du dos de la jeune femme.

Mais sans succès !
Cela pouvait vouloir dire tellement de choses !
Lui demander serait avouer qu'il avait laissé ses yeux s'égarer, aussi, il s'était contenté de s'emparer d'un petit gâteau ( ils avaient été offerts avec le café ), et de pousser légèrement la petite assiette qui les contenait vers elle.
Cela ne pourrait lui faire que du bien de manger après ce qu'elle avait vécu !

par **Ellen Gibson** Mar 5 Jan - 13:45

Je savais que dans cette équipe le mot famille prenait toute sa singularité, au moins on était sur de ne jamais rester seuls. Nous étions nombreux mine de rien. Bon OK la moitié de l'équipe faisait partie de la même famille mais ça il ne fallait pas trop l'ébruiter. Ca ferait désordre au conseil de l'ordre. Emily, Lucas et Aaron pour commencer. Moi aussi mais ça je l'ignorais encore. Qui aurait pu croire que bientôt je découvrirais qu'Haley, la femme de mon boss avait le même père que moi? Sérieusement je pouvais me douter qu'il ai des maitresses, il n'était jamais là quand j'étais gosse, mais de là à avoir une double vie... Prenante en plus je suppose étant donné qu'Haley avait une petite soeur.

Enfin les mystères des hommes valait mieux ne pas s'y attarder hein !

Reid me tendis une assiette de petits gateaux, je ne mangeais pas beaucoup en règle général, et le choc ne m'aidait pas. Mais il fallait bien se nourrir au risque de se voir interdire de sortir de là et surtout de retourner sur le terrain, car c'est tout ce qui me préoccupait, j'avais besoin de ça. Bouger. Comme pour le cheval, aussitôt tombé, il faut remonter, au risque de se voir flippé à jamais.

Dis moi Reid, est ce qu'il y aurait un moyen pour que tu sois un peu moins mal à l'aise en ma présence?

Non parce qu'il fallait vraiment faire quelque chose là. Il ne pouvait pas toujours vivre comme ça si j'étais das la même pièce, d'autant que si le FBI me gardait, on allait devoir bosser un petit moment ensemble.

par **Spencer Reid** Mar 5 Jan - 15:36

Ellen : Dis moi Reid, est ce qu'il y aurait un moyen pour que tu sois un peu moins mal à l'aise en ma présence ?

Oh... Comme il n'était pas spécialement doué pour masquer ses émotions, du moins, ce genre d'émotions, le petit génie devait paraître soit extrêmement coincé, soit dénué de sentiments humains normaux, soit... les deux. Il avait conscience que cela devait être très désagréable pour son interlocutrice, à plus forte raison parce qu'elle l'avait embrassé un peu plus tôt, mais il ne savait trop quoi faire pour remédier au problème.
Peut-on vraiment changer sa nature profonde, et en si peu de temps ?
Confus, il lui avait adressé un sourire :

- Je suis désolé, ne le prends pas mal surtout... Je vais faire des efforts...

Facile à dire, mais à faire !
Bon, s'il devait se comporter comme n'importe quel jeune homme, alors autant poser la question qui lui brûlait les lèvres :

- Ton tatouage, il... il a une signification particulière ?

Être surdoué n'était pas facile tous les jours, loin de là. Cela signifiait se sentir différent, décalé, marginal, voir même étrange, et pouvait nuire au bonheur...

par **Ellen Gibson** Mar 5 Jan - 16:40

Oh non, je ne m'en formalisais plus quand ça venait de Reid, j'en avais prit la facheuse habitude. De toute façon chacun avait sa particularité, moi j'étais obsédée par la santé de mon fils, lui c'était par le fait de se sentir normal, Hotch était toujours inquiet pour les siens, Emily pour Lucas... On avait tous une tendance névrotique.

Envoyant mon café d'une traite, j'attrapa un second petit gateau. Le faisant jouer entre mes doigts, souriant légèrement en l'écoutant s'excuser une nouvelle fois.

Et arrête de t'excuser, t'es pas à l'école là.

Et encore heureux ! Parce que l'école et moi ça faisait deux. Bien que je sois brillante, étant donné le nombre de classe que j'avais sauté, ce qui me posait problème était le système scolaire, et la discipline dont il fallait faire preuve, j'avais toujours été un électron libre, la preuve, sinon je ne serais pas ici en attendant de pouvoir signer ma décharge pour sortir au plus vite.

Mon tatouage? Les Ravens, l'écurie de motocross de mon oncle. Mon premier projet professionnel et ce depuis toute petite était de devenir pilote professionnelle, mais la vie en a décidé autrement...

par **Spencer Reid** Mar 5 Jan - 20:08

Ellen : Et arrête de t'excuser, t'es pas à l'école là.

Quelle meilleure façon de pousser quelqu'un comme Reid à s'excuser qu'en lui disant justement de ne pas le faire ?
Il s'était retenu de justesse pour ne pas ajouter un " désolé ", parvenant à se contenter d'un bref hochement de tête. " Oui maîtresseeee ".
Une gorgée de café plus tard, la jeune femme reprenait la parole, pour répondre à la question qu'il lui avait posée au sujet du dessin qui ornait sa peau :

Ellen : Mon tatouage? Les Ravens, l'écurie de motocross de mon oncle. Mon premier projet professionnel et ce depuis toute petite était de devenir pilote professionnelle, mais la vie en a décidé autrement...

Le petit génie avait affiché une expression de profond intérêt, l'une de celles qui le caractérisaient si bien.

- Oh. Et qu'est ce qui t'as empêché de réaliser ce projet ? Si ce n'est pas indiscret bien sûr...

Tant de gens devaient renoncer à des choses qui leur tenaient à cœur !
Lui avait la chance d'exercer un métier qui lui plaisait, mais il était à peu près persuadé qu'au moins 60% de la population allait au travail en traînant les pieds, pour de multiples raisons...

par **Ellen Gibson** Mar 5 Jan - 23:38

Il allait se réexcuser ! Je le savais ! Je le connaissais un peu finalement. Je devais avouer que ça avait un côté plutôt craquant, je n'étais sorties qu'avec des grosses brutes sures d'elle, alors un peu de fébrilité ne faisait pas de mal. Le respect était d'autant plus présent, ce qui n'était pas toujours le cas, pourtant c'était paradoxal vu mon caractère. Mais je suis un paradoxe à moi toute seule alors...

Je finis d'envoyer mon café avant de lui répondre.

Les projets qu'avaient ma mère pour moi en premier lieu. J'étais destinée mannequin. Mais tu vois j'en suis loin aujourd'hui. Et puis je suis tombée enceinte à 17 ans, j'avais pas le temps pour les entrainement, j'avais besoin de suivre des cours, il me fallait un job stable. Et le retraite c'est 25 ans dans ce genre de milieu et en étant une femme j'avais très peu de chance de réussir, malgré le talent ça change rien. Je sais pas ce que j'aurais fait quand ma carrière aurait prit fin. Vu que j'étais pas toute seule, j'ai du jouer la raison.

Voila, tout ça c'était dit, et l'histoire de ma vie. Pas mal de sacrifices, que ce soit pour de la fierté à la con, ou bien pour mon fils, que je ne regrettais absolument pas. Maintenant j'étais à la BAU et je n'y étais pas si mal, apprendre tous les jours sur le terrain me passionnait.

par **Spencer Reid** Mer 6 Jan - 0:24

Ellen : Les projets qu'avaient ma mère pour moi en premier lieu. J'étais destinée mannequin. Mais tu vois j'en suis loin aujourd'hui. Et puis je suis tombée enceinte à 17 ans, j'avais pas le temps pour les entrainements, j'avais besoin de suivre des cours, il me fallait un job stable. Et le retraite c'est 25 ans dans ce genre de milieu et en étant une femme j'avais très peu de chance de réussir, malgré le talent ça change rien. Je sais pas ce que j'aurais fait quand ma carrière aurait prit fin. Vu que j'étais pas toute seule, j'ai du jouer la raison.

Reid affichait une expression à la fois admirative et peinée. Son interlocutrice avait du faire de nombreux sacrifices au cours de sa vie, que d'autres, plus égoïstes, n'auraient peut-être pas fait...

- Tu sais... Je pense que ton fils a de la chance. Devenir mère aussi jeune ne doit pas être facile, mais... Tu as su le faire passer avant tout. Il t'en remerciera plus tard, crois moi.

C'était une belle preuve d'amour, la preuve qu'elle tenait à lui, et qu'elle souhaitait le voir heureux.
En le délaissant alors qu'il n'était encore qu'un bébé, elle aurait compromit ses chances d'avoir une enfance équilibrée. Et puis, comment comprendre que l'un de ses géniteur est trop lâche pour assumer ses responsabilités, à cet âge comme à un autre ?
C'était difficile, très difficile, le petit génie en savait quelque chose...

Le fait qu'Ellen lui ait raconté ces détails intimes de sa vie signifiait qu'elle lui faisait confiance. Les deux baisers qu'elle lui avait donné qu'elle souhaitait s'en faire plus qu'un ami.
L'idée ne lui déplaisait pas, mais elle lui faisait un peu peur : Comment gérer une telle situation ?
Il était si maladroit, et si ignorant dans ce domaine !

par **Ellen Gibson** Mer 6 Jan - 14:18

Je ne conçevais pas le fait d'avoir laissé tomber mes passions comme un sacrifice, puisque tout ce que me rendait Jules valait largement la reconnaissance publique hypothétique d'une carrière dans le motocross. Ca m'aurait plus évidemment, entourée de mecs impressionnés toute la journée. Dormir jusqu'à midi, s'entrainer toute l'après midi, les soirées pour finir... Enfin le rêve américain quoi. Ca ne change rien à ma vie d'avant. Maintenant en étant maman c'était un tout autre rythme. 6 h le matin, l'après midi on bosse, et le soir on continue. Mais je ne trouvais pas ça pénible, j'aimais mon job, et la vie que je me construisais ici. Je marchais toujours plus ou moins sur des oeufs, mais j'étais encore la petite dernière, ça viendrait vite tout ça.

Sauf s'il a une crise d'ado à l'image de la mienne.

Je me mis à sourire en regardant le fond de ma tasse, j'étais loin d'être un exemple, en même temps mes parents non plus donc ça équilibrait un minimum quoi !

J'ai pas le choix de le faire passer avant tout Spencer, c'est un enfant. Il n'a que moi, il n'y a surtout que moi qui puisse le faire passer avant tout. Alors pour le moment ça se passe bien parce que je suis sa seule référence, mais ça donnera quoi à 15 ans?

Enfin on a le temps d'y penser.

Tu crois que je peux sortir maintenant? Je t'assure que je suis en pleine forme.

par **Spencer Reid** Mer 6 Jan - 16:06

Ellen : Sauf s'il a une crise d'ado à l'image de la mienne.

Crise d'adolescence... Celle de Spencer, à supposer qu'il soit passé par là, n'avait ni été bien longue, ni bien violente. Il fallait dire qu'il avait fait preuve d'une grande maturité de façon précoce, et qu'il avait été contraint de confier sa mère à une institution à ses 18 ans, ce qui ne lui avait guère laissé le loisir de se laisser aller à de telles futilités...

Ellen : J'ai pas le choix de le faire passer avant tout Spencer, c'est un enfant. Il n'a que moi, il n'y a surtout que moi qui puisse le faire passer avant tout. Alors pour le moment ça se passe bien parce que je suis sa seule référence, mais ça donnera quoi à 15 ans ? Enfin on a le temps d'y penser.

On a toujours le choix, et faire celui de sacrifier un rêve était une preuve de courage évidente. Toutefois, le petit génie n'avait pas relevé.
Il aurait aimé que son père pense de la même façon que sa collègue à l'époque où il les avait abandonnés avec celle qui lui avait donné la vie. Il aurait aimé qu'il se demande comment il vivrait son absence. Et même s'il semblait suivre le déroulement de sa vie " de loin ", ce n'était pas suffisant. Le manque qu'il avait crée resterait à jamais.
Le docteur Joseph, spécialiste en neurosciences avait dit : " Au fond de chacun de nous, il y a l'enfant qu'on était. L'enfant constitue le fondement de ce que nous devenons, de qui nous sommes, et de ce que nous serons. "

Aussi, si Ellen éduquait bien le petit Jules, il n'y avait aucune raison qu'il devienne un petit dur. Théoriquement. Car dans la pratique, Spence ne savait pas grand chose sur les enfants...

Ellen : Tu crois que je peux sortir maintenant ? Je t'assure que je suis en pleine forme.

Cette demande lui avait arraché un sourire amusé :

- Tu n'abandonnes jamais, n'est-ce pas ?

Il s'était interrompu, avant de reprendre :

- Je pense que tu devrais aller en parler à ton médecin.

Lui était également docteur, mais... c'était différent. Il n'avait pas examiné sa collègue, et il ne souhaitait pas la mettre en danger en se risquant à faire des hypothèses...

par **Ellen Gibson** Mer 6 Jan - 17:16

Jamais, tu n'as qu'à demander à mes frères. Mais t'es plus dur qu'eux à faire plier.

Plus têtu, c'est sur ! En même temps il fallait avouer que je n'étais pas des plus conciliantes non plus. Mais plus jeune je pouvais faire tout et n'importe quoi à mes deux grands frère, j'étais un peu la petite princesse de la famille. Peut importe ce que je voulais, je l'obtenais, et sans avoir à trop insister, au bout d'un moment ils ne s'en formalisaient plus et ne se préoccupaient plus de répondre négativement à mes caprices au risque de les voir redoubler. Je ne nie pas avoir été une enfant difficile. Dans un milieu aussi friqué que le mien ça ne surprenait pas.

J'ai quitté l'hôpital avec un bras cassé une fois, une demi heure après une opération, alors si tu crois que trois malheureux bleus et deux points de sutures vont me faire peur tu te plantes.

Un grand sourire en coin et je me levais pour débarasser le plateau, lui laissant juste les petits gateaux, je me retournait ensuite vers lui.

En plus on a un dossier qui nous attend au bureau.

par **Spencer Reid** Mer 6 Jan - 17:27

Ellen : Jamais, tu n'as qu'à demander à mes frères. Mais t'es plus dur qu'eux à faire plier.

Oui, Spencer était têtu. Il avait été capable de résister pendant un temps à son ravisseur avec une arme pointée sur sa tête, comment, il l'ignorait, mais cela constituait une sorte de petit exploit personnel. Le sang-froid dont il avait fait preuve lui avait donné le temps de réfléchir.

Ellen : J'ai quitté l'hôpital avec un bras cassé une fois, une demi heure après une opération, alors si tu crois que trois malheureux bleus et deux points de sutures vont me faire peur tu te plantes. En plus on a un dossier qui nous attend au bureau.

Bon...
A l'évidence, rien ni personne ne pourrait forcer la jeune femme à rester à l'hôpital. Quelle autre solution lui restait-il donc, à part celle de la suivre, et de s'assurer qu'elle ne s'amoche pas d'avantage ?

- Le dossier aurait pu attendre... Je doute qu'Hotch accepte que tu reprennes le travail aussi vite. Il voudra sûrement que tu te soumettes à un examen psychologique...

Comme Elle à son époque.
Le petit génie espérait simplement qu'elle ne refuserait pas d'y aller, quoiqu'il savait que l'on avait pas forcément envie de reparler de tels évènements après les avoir vécus, et d'être considéré comme un éventuel traumatisé inapte à exercer au sein du FBI...

par **Ellen Gibson** Mer 6 Jan - 21:10

L'examen psycho? Je... Je vais bien Reid. Je n'ai pas besoin de ça. Ce n'était qu'une prise d'otage, tout s'est bien terminé. Tu l'as bien vu, Morgan était là et...

Et j'étais tout de suite beaucoup moins sure de moi. Je pensais pouvoir foncer tête baissée, simplement sans regarder en arrière. Il était hors de question que je flanche, et que je revienne sur ce qui venait de m'arriver. C'était du passé et j'avais appris à ne jamais vivre là dedans, toujours dans le présent, il y avait déjà assez à faire avec ce qui vous tombe dessus. Mais avais je une chance de pouvoir y échapper? Hotch comme patron, surement pas.
Nous regagnâmes ma chambre, en m'ammenant ici, Morgan m'avait rapporté un petit sac avec des affaires, je le reremplis donc, avec mes fringues sales. Et le jeta sur mon épaule.

On a du boulot. On verra pour l'examen en temps voulu, de toute façon ça va prendre quelques jours comme procédure non?

Je ne savais pas du tout comment ils s'organisaient dans ce genre de trucs.

par **Spencer Reid** Mer 6 Jan - 21:41

Ellen : L'examen psycho ? Je... Je vais bien Reid. Je n'ai pas besoin de ça. Ce n'était qu'une prise d'otage, tout s'est bien terminé. Tu l'as bien vu, Morgan était là et...

Spencer savait ce qu'était une prise d'otage, et les conséquences qu'un tel évènement pouvait avoir sur une vie si l'on s'obstinait à vouloir garder ce qu'on ressentait pour soi.
S'il n'avait pas fait cette erreur, il se serait certainement tiré de son problème de drogue plus rapidement, et avec plus de facilités...
Enfin, passons. Ce n'était pas lui qui déciderait de faire subir ou non à sa collègue un tel examen, mais bien Hotch. Et si elle refusait de s'y soumettre, il serait bien capable de la menacer de la suspendre.
Il était comme ça, leur chef. Morgan avait dit à plusieurs reprises, y comprit devant lui, qu'il n'était pas toujours un cadeau, mais sa présence et ses talents de chef étaient indispensables à l'équipe. En bien des façons, il était celui qui les unifiait.

Ellen : On a du boulot. On verra pour l'examen en temps voulu, de toute façon ça va prendre quelques jours comme procédure non ?

- Tout dépendra de Strauss...

Pour avoir travaillé avec elle, le petit génie pensait qu'elle ne prendrait pas le risque de laisser un élément défaillant au sein d'une unité aussi importante, et qu'elle s'empresserait de la convoquer pour se rassurer au niveau de son état psychologique.

par **Ellen Gibson** Lun 11 Jan - 10:32

Je savais qu'un jour ou l'autre je serais confrontée à ce genre de problèmes avec le FBI. Les conventions, et tout ce qui va avec. Non pas que ça me plaise de faire reigner l'anarchie, bien au contraire, mais je n'étais pas très disciplinée de façon générale. Ca se vérifiait depuis toute petite et sur des trucs tout bêtes, je n'étais jamais parvenue à me mettre en tête le règlement scolaire, ou bien les conventions d'une boite de nuit, d'une boite tout cours. Travailler OK, mais selon mes règles à partir du moment où je n'enfreignais pas le bien être des autres. "La liberté des uns, s'arrête là où commence celle des autres", ne me demandez pas le nom, je ne saurais pas. Encore un exemple, très pro en philo, mais incapable de restituer une citation à un auteur.

Strauss... Elle avait l'air plutôt cool.

Enfin du moins quand moi je l'avais vu. Pas étonnant, j'étais là pour servir ses intérêts, au départ elle m'avait embauchée tout comme Emily, pour faire plonger Hotch. Mais hors de questions de faire plonger mon boss. Comme Prentiss j'avais refusé de faire ce genre de choses, ce n'était pas à moi, mais à elle si elle en avait envie. Le problème était qu'elle n'avait aucun moyen de pression.

Hotch était un très bon chef d'équipe, il pensait à la coordination avant tout, c'était l'élément de maintient si on pu dire.

Bon on y va? Si ça t'ennui pas de me déposer... J'ai pas de voiture.

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