une fille, souffrante et complètement paumée dans les rues (libre)

par **Ana Agbé** Ven 14 Aoû - 12:01

Sans vraiment trop savoir comment, Ana avait réussi à s'enfuir. Puis elle avait couru, couru sans jamais s'arrêter, jusqu'à arriver dans une ville, un endroit peuplé de monde.
Puis elle commença à ralentir quelque peu, toute essoufflée d'avoir couru aussi longtemps. Elle marcha donc, perdue et apeurée. Elle gardait la tête baissée, ne désirant pas être vue par d'autres personnes. Soit parce qu'elle avait peur d'être reconnue, soit parce qu'elle ne voulait pas que l'on puisse voir le sang qui coulait de son front et de son nez.
La tête baissée, elle continuait donc sa marche, se retournant de temps à autre, comme pour être sûre que personne ne la suivait.
Car Ana avait terriblement peur de ne plus pouvoir être seule, et elle gardait cette impression d'être surveillée sans arrêt.
Peu importe.
Cela faisait désormais plusieurs heures qu'Ana marchait, sans jamais s'arrêter. Epuisée, elle arriva à un croisement. Perdue et ne sachant trop où allée, elle hésita, puis décida tout de même de tourner à gauche.
Son genou droit la faisait terriblement souffrir. D'ailleurs, elle avait mal de partout, autant physiquement que psychologiquement. Angoissée, terriblement apeurée et très fatiguée, elle se laissa tomber au sol, le long d'un mur au coin d'une rue.
Puis elle s'assit, la tête toujours baissée et sa capuche relevée pour ne pas qu'on puisse la voir.
Le regard perdu dans le vide, elle ne put empêcher les larmes couler sur ses joues.

Elle souffrait terriblement, et, complètement perdue, elle se laisserait sûrement mourir ici, ne sachant quoi faire d'autre... A moins que le hasard ne l'aide un peu...

par **Emily Prentiss** Ven 14 Aoû - 23:59

En retard ! J'étais très en retard, Hotch n'allait pas être content du tout! Ça ne m'étais jamais arrivée auparavant, mais cette soirée m'avais mise HS. Les retrouvailles avec des anciennes amies de fac, la veille d'un jour de boulot, ce n'était vraiment pas un bon plan. J'avais entendu mon réveil mais je m'étais aussitôt rendormi. C'était un coup de fil de Morgan qui m'avait par la suite réveillée, je n'avais pas fini de l'entendre me chambrer! Une douche rapide et j'avais sauter dans mon pantalon noir, chemisette blanche avec une veste noir par dessus puis chaussure à talon. Mon sac à main, accroché à mon épaule, j'étais partie en direction de ma voiture, mais comme un problème n'arrive jamais seul, ma voiture choisi ce moment pour me lacher. Voyant que je ne démarrais pas, j'essaya de ne pas m'énerver, je leva les yeux aux ciel et décida qu'une petite marche à pied ne me ferait pas de mal, après tout je n'habitais qu'a un quart d'heure a pied du bureau et en retard pour en retard !

J'emprunta donc la rue principal, pleine de monde, avant de tourner dans une ruelle, un raccourcis que j'avais découvert il y a peu de temps et qui menait directement derière le siège du FBI. Je me dépêchais et je passa devant quelqu'un accroupi par terre. Mon sns de l'observation me força à regarder vers cette personne et après l'avoir dépassé de quelques mois, je m'arrêta nette. Quelques chose n'allait pas, la personne cachait son visage, recroquevillée sur elle même. Les junkies ne venaient pas dans ce quartier qui était plutôt bien fréquenté et en général ils ne se cachait pas. Je m'approcha de la personne, doucement histoire de ne pas l'effrayer. Un adolescent. Même si la personne avait la tête baissé, je compris à sa morphologie que cétait un adolescent, ce qui renforça ma sensation que quelques chose n'était pas normal. Je m'accroupi face à lui , a bonne distance, sait on jamais. Toujours obéir àà ce que nous avait nos instructeur du FBI, dont ne jamais s'approcher d'un suspect tant qu'on ne savais pas si il était dangereux ou pas....

Bonjour .... est ce que sa va ?

par **Ana Agbé** Sam 15 Aoû - 19:44

Ana n'entendait plus rien. En tout cas, elle ne faisait attention à rien. Elle était dans la lune, la tête, certes, toujours baissée, mais surtout, le regard perdu dans le vide. Un regard vide, qui en disait long sur les souffrances qu'elle avait pu endurer durant ces quelques jours qui lui avaient semblé être une éternité.
Peu importe. Elle ne fit donc même pas attention à cette personne, du moins cette femme, qui semblait se dépêcher dans la petite ruelle. Elle ne remarqua pas non plus que cette même personne faisait demi-tour pour s'approcher d'elle, et qu'elle s'était accroupie par la suite, face à elle.
Ca n'est qu'en entendant un bruit, un bruit de voix, que la jeune adolescente sursauta.
Mais elle ne leva pas le visage tout de suite. Elle écouta ce qui se disait. Est-ce que ça va. Du moins, c'était la question qui venait de lui être posée par cette voix. Cette voix si douce, une voix rassurante, une voix de femme, et non pas d'homme, ce qui était déjà sans doute un point positif.
Ana hésita à répondre. D'abord, elle secoua la tête de haut en bas pour dire que oui, tout allait bien. Puis elle réfléchissa un instant. Cette personne qui s'était accroupi face à elle ne pouvait lui vouloir que du bien, sinon, pourquoi avait-elle l'air si douce et si gentille, mais surtout, si attentionnée ? Quoique... Ana avait hélas appris à ne pas se fier aux apparences... Elle hésita donc, puis finalement, sans relever la tête pour autant, elle demanda de l'aide.

"J'ai mal... Aidez-moi s'il-vous-plaît, je... Je suis perdue... J'ai froid... J'ai faim... J'ai mal... Aidez-moi".

Répéta-t-elle une dernière fois avec une toute petite voix douce, peu sûre d'elle, avant de se taire à nouveau, toujours cachée par sa capuche.

par **Emily Prentiss** Jeu 20 Aoû - 18:58

Un silence passa après que j'eu posé ma question a la jeune personne face à moi. Ce silence ne fit que confirmer la sensation d'étrangeté que je ressentais. Que se passait - il ? Pourquoi un adolesncent se trouvait - il ici de bon matin, recroquevillé comme si il avait peur? Une voix fini par ce faire entendre. Une jeune fille. Elle parlait tout bas, et ce qu'elle me dit que fit froid dans le dos. J'avais vu beaucoup de chose dans mon métier, mais dès que ça touchait des enfants, je me sentais beaucoup plus impliquée. Essayant de me montrer rassurante, je lui parla d'une voix douce:

Je m'appelle Emily, n'ai pas peur je suis la pour t'aider.

La tête de la jeune fille était toujours baissée, elle n'avait pas bougé, juste émis ces quelques paroles. Je m'approfcha un peu plus d'elle doucement, pour ne pas l'effrayer et commença à lever sa capuche pour voir son visage. Elle venait de me dire qu'elle avait mal, je voulais voir ou elle était blessée. Sans attendre, je sortis mon téléphone portable pour appeler les secours. Je présenta sous mon statu d'agent pour les faire venir plus vite. Je reporta mon attention sur la jeune fille qui me faisait face. Je ne voulais pas la brusquer mais je lui demanda tout de même:

Dis moi ou tu as mal ?

par **Ana Agbé** Ven 21 Aoû - 19:29

Je m'appelle Emily. C'est ce qu'avait dit la jeune femme qui s'était arrêté auprès de Ana. Emily. Sans vraiment savoir pourquoi, Ana fut quelque peu rassurée. Sans doute parce que tout au fond d'elle-même, la jeune adolescente savait que désormais, elle n'était plus en danger, ou qu'en tout cas, elle recevrait de l'aide. Et pourtant, cette même jeune fille refusait de croire qu'elle était sortie d'affaire. Car non, elle ne l'était pas. En tout cas, elle avait toujours autant peur et se sentait toujours autant en danger, et d'ailleurs, elle se retournait de temps en temps tout doucement, regardant derrière elle, comme pour s'assurer que personne n'était venu la rechercher ou que personne ne la suivait.
Elle n'était pourtant pas devenue parano. Ou peut-être qu'elle l'était un peu, mais rien de plus normal après tout ce qu'elle avait subi. Jamais elle ne pourrait l'oublier. En tout cas, pas maintenant. Parfois, elle avait même quelques flash qui lui revenaient, hélas, et Ana avait beau fermer les yeux ou baisser la tête ou la secouer de droite à gauche, rien n'y faisait.
Puis Emily, après avoir assuré qu'elle était là pour aider, lui montra son insigne. Ana comprit alors que la jeune femme faisait partie du FBI. Du FBI, carrément ? Et ben ! Bien sûr, pour voir cette insigne, Ana avait levé légèrement la tête, et sa capuche en était même tombée. Mais paniquée, la jeune adolescente s'empressa de relever cette capuche et de rebaisser la tête, comme avant. Elle se sentait mieux comme ça.

Lorsqu'Emily lui demanda où elle avait mal, Ana ne répondit pas tout de suite. Elle hésita longuement. Pouvait-elle vraiment faire confiance à quelqu'un désormais ? Elle ne savait trop quoi faire, elle était apeurée, perdue et paniquée. Mais son intuition la poussa à répondre.
D'une voix toute douce, et sans parler fort du tout, elle déclara :

"Je... Partout... Là... Là... Et là... Et..."

Elle avait réussi à prononcer ces quelques mots d'une voix chevrotantes, en montrant sa tête, son ventre, son épaule gauche et ses jambes...
Mais elle en put en dire plus, elle tomba en sanglot. Pourtant, elle avait tenté de se retenir, honteuse de pleurer de la sorte, en vain. Les larmes avaient été plus fortes.

par **Emily Prentiss** Lun 24 Aoû - 20:02

La jeune fille semblait mal en point. Je ne voyais pas ou elle était bléssée mais elle me montra son ventre , son épaule, sa jambe ... Je me demandais ce qui avait bien pu lui arriver pour qu'elle se retrouve ici, toute seule. J'essaya de la rassurer du mieu que je pouvais, même si mes paroles ne semblait pas avoir beaucoup d'effet sur elle.

Ne bouge pas, les secours vont arrivés....

Je m'accroupi de nouveau face à elle . Elle semblait morte de peur , morte de froid. J'enleva ma veste et la passa autour de ses épaules, même si je doute que ça aide à quoi que soit. Des tas de questions passait dans ma tête : qui était - elle ? Comment était - elle arrivé la ? QUe lui était - il arrivé. Je ne lui posa pas toute ses questions d'un coup, elle semblait trop fragile pour parler de ce qui c'était passé. Je tenta d'en poser une, la plus simple selon moi:

Comment tu t'appel ?

J'espérais qu'elle me réponde; Avec son nom, je pourrais appeler GArcia qui me trouverait le numéro de ses parents pour les prévenir, ce n'était pas possible que cette petite soit livrée à elle même! Quoi que ... avec tout ce que j'avais vu dans ce métier, plus rien ne m'étonnais. On resta quelques instant sans rien dire, si elle ne voulais pas parler, je ne la forcerais pas. Ce fut les sirène de l'ambulance qui rompit le silence...

par **Ana Agbé** Ven 28 Aoû - 20:38

Les secours vont arriver... Les secours vont arriver... C'est en tout cas ce que ne cessait de se répéter Ana depuis que l'agent Prentiss le lui avait dit. Ils vont arriver... Et alors ? Tout irait bien après ? Pourrait-elle oublier ? Pourrait-elle enfin revivre comme avant ?
Elle l'espérait de tout son coeur, et pourtant... Pourtant, elle avait beaucoup de mal à y croire. D'ailleurs, il lui semblait déjà qu'elle oubliait son ancienne vie. La vie qu'elle menait avant que toutes ces horreurs ne lui arrivent... Sa vie d'avant, la vraie vie. Oui, tout cela, elle avait oublié.
En tout cas, malgré tous ses efforts, elle n'arrivaient pas à s'en rappeler. Seule ces flash lui revenaient sans cesse en tête, ces flash qu'elle s'efforçait pourtant d'oublier. Parfois, elle secouait d'ailleurs la tête légèrement de droite à gauche comme pour les chasser de son esprit. Puis elle regardait à nouveau le sol, affaiblie et toujours sous le choc.

L'agent Prentiss lui passa sa veste après s'être mise à sa hauteur. Une gentille attention qui toucha Ana au plus profond de son coeur. Une délicate attention qui fit couler une nouvelle larme sur la joue de la jeune fille. Elle était émue. Cela faisait bien longtemps que personne n'avait été aussi gentille avec elle. Et pourtant, ça n'était rien, mais voilà... Mais la jeune adolescente tremblait toujours de temps en temps, sans vraiment savoir si elle avait peur ou froid, ou les deux.

Enfin, Emilie reprit la parole. La question fatidique, son nom. Ana n'avait pas envie de dire son nom de famille. Sa famille lui manquait bien sûr, mais elle ne voulait pas revoir sa mère. Elle avait honte, et redoutait plus que tout sa réaction.
Elle hésita longuement, puis finalement, elle se contenta de la regarder droit dans les yeux, sans rien répondre. Elle ne voulait pas donner son nom de famille, pas ici, pas maintenant.
Finalement, elle finit par dire son prénom, juste son prénom.

"Ana".

Chuchota-t-elle, comme si elle avait peur que quelqu'un d'autre ne puisse l'entendre.
Puis elle détourna à nouveau le regard.

par **Emily Prentiss** Lun 31 Aoû - 22:37

Ana ... La jeune fille ne me donna qu'un prénom, ce qui me suffisait amplement pour le moment. L'ambulance arriva devant nous toute sirène hurlante. Je resta près d'Ana, je ne voulais pas qu'elle soit plus effrayée qu'elle ne semblait l'être, je voulais qu'elle sache qu'elle n'était pas seule, qu'elle était maintenant en sécurité avec moi. D'après son comportement, j'avais compris qu'elle avait subi quelque chose de traumatisant. Elle était prostrée, ne parlait pas ou très peu, son regard était effrayée. J'avais envie de lui dire qu'elle n'avais plus rien à craindre, qu'on ne lui ferait plus de mal. On me disait que je m'impliquais trop mais dans ce cas comment ne pas s'impliquer. J'avais trouvé cette jeune fille, j'avais une certaine responsabilité envers elle maintenant. Si je l'avais laissée seule aux mains des ambulanciers , je n'aurais pas pu me regarder dans la glace.

Je regarda les deux hommes s'avancer vers nous, leur sacoche sur les épaules, les ambulanciers s'arrêtèrent près de nous, sortant leurs instruments. Je regardais Ana, toujours accroupi à côté d'elle. Ses blessures étaient assez nombreuses et il fallait les soigner assez vite pour ne pas que ça deviennent plus grave mais je craignais que la jeune fille ne se braque face à des hommes. Si comme je le pensais, elle avait été agressé par un homme, elle risquait de rejeter tout figure asculine, ce qui ne serait que normal. J'attendais de voir sa réaction. L'un des deux ambulanciers, un blond d'une quarantaine d'année me demanda ce qui c'était passé :

Je ne sais pas. je l'ai trouvée ici, toute seule . Elle m'a dit qu'elle était bléssée à l'épaule, à jambe et au bras. Allez y doucement, elle est choquée.

L'air se fit plus frais d'un coup. J'espérais qu'Ana n'avait pas froid, même si ça semblait être le dernier de ses soucis pour le moment.

par **Ana Agbé** Mer 2 Sep - 22:59

Lorsqu'elle entendit le son de la sirène de l'ambulance qui semblait s'approcher d'elle de plus en plus, Ana sentit son coeur se serrer, tout comme son estomac. Désormais, elle s'angoissait de plus en plus. Que se passerait-il désormais ? Elle n'en savait rien du tout. Mais de toute façon, en réalité, elle n'avait pas vraiment la tête à penser à cela. Elle ne pensait plus trop à vrai dire, sa tête la faisant terriblement mal, l'empêchant ainsi de se concentrer comme elle l'aurait voulu.
Peu importe.
Ana tremblait toujours autant, mais au moins, l'agent qui s'était présentée à elle resta à ses côtés. Et bien qu'elle ne fasse plus confiance en personne, Ana se sentit mieux aux côtés de cette jeune femme. Sans vraiment savoir pourquoi, elle sentait qu'elle pouvait lui faire confiance.
Et pourtant, elle hésitait encore beaucoup. Vu tout ce qu'elle avait enduré, cela pouvait sans doute se comprendre.

Lorsque l'ambulance fut arrivée, deux personnes en descendirent : deux hommes plus précisément.
Ana ne fit rien, puisque pour l'instant, ces deux ambulanciers n'avaient encore pas agit. L'un d'eux ne faisait que poser une question à l'agent du FBI présente sur les lieux.
Emily lui répondit. Elle ne put en dire plus bien sûr, puisque Ana, la jeune adolescente, n'avait pas voulu en dire plus, et n'avait d'ailleurs rien dit du tout à part son prénom.
Elle ne pouvait pas parler, ou plutôt, ne voulait pas. En fait, elle avait bien trop peur et bien trop honte pour cela.

Enfin, les deux ambulanciers approchèrent de plus près.
Ana se recroquevilla plus sur elle-même, de plus en plus apeurée, puis prononça, tout doucement, un petit "non". Elle se serra contre l'agent Prentiss, par instinct. Mais quand l'un des deux hommes approcha sa main de la jeune adolescente pour la soigner, Ana s'agita.

"NON !"

cria-t-elle sans vraiment se contrôler. Elle n'y arrivait pas en fait malgré toute la volonté qu'elle avait en elle. Puis elle s'agita, se relevant d'un coup pour courir dans la direction opposée afin de se réfugier derrière un carton qui se trouvait dans la rue.
Puis elle se recroquevilla sur elle-même, les larmes coulant à flot, à croupis, les mains sur la tête, et se balançant d'avant en arrière sans arrête.
Désormais, elle ne cessait de répéter tout doucement, en chuchotant :

"Non... non... non... non..."

par **Emily Prentiss** Mer 9 Sep - 17:59

Choquée et apeurée. La jeune fille avait tous les symptômes d'un état de choc. Mon diagnostique se confirma quand un des ambulancier s'approcha d'elle. Ana se serra contre moi comme si elle voulait protégée de ses hommes. Je caressa gentilment ses cheveux quand elle se mit à crier. L'adolescente courru se réfugier de l'autre côté de la rue, se recroquevillant sur elle même. Je me leva aussitôt et fit signes aux abulanciers de ne pas s'approcher d'elle pour le moment. Ma pensée dut aussitôt qu'un homme avait abusée d'elle, pourquoi se braquerait elle comme ça face à des hommes qui voulaient l'aider sinon? Les deux hommes retournèrent vers le camion alors que je m'approchait d'elle. Je ne savais pas si j'avais sa confiance ou pas alors je m'approcha doucement pour m'accroupir devant elle.

Sa va Ana , ils ne te feront pas de mal, ils sont la pour te soigner.

J'essayais de me montrer le plus rassurante possible mais ce n'était pas facile de gagner sa confiance et de la rassurer. Je passa une main dans ses cheveux, comme l'aurait fait une mère, puis j'essaya de la calmer en lui parlant.

Je suis la ma grande, il ne t'arrivera rien. Je sais que ce n'est pas facile mais tu dois me faire confiance, je suis la pour t'aider. Regarde moi Ana....

Depuis que je l'avais trouvée elle évitait mon regard, signe de culpabilité la plus part du temps. La plus part des adolescents abusés se sentaient coupable, coupable de ne pas avoir su se défendre, d'avoir rencontré la mauvaise personne, d'avoir inquiété leur parents. Une culpabilité qui n'avait pas lieu d'être dans ce cas la.

Ce qui t'ai arrivé ce n'est pas de ta faute, tu n'as pas à t'en vouloir.

J'espérais la faire réagir. Elle devait se faire soigneret si elle voulait que je sois la , je resterais près d'elle. Il n'était pas question que je l'abandonne dans cette état.

par **Ana Agbé** Mer 9 Sep - 18:59

L'agent Prentiss assurait désormais que ces deux hommes ne lui feraient pas de mal. Bien sûr, c'était des ambulanciers, et n'importe qui aurait fait confiance en ces hommes qui étaient là pour aider les autres, les soigner, et donc, ne leur faire aucun mal, au contraire. Mais voilà. Ana n'était pas n'importe qui. Elle avait désormais beaucoup de mal à faire confiance en quelqu'un, et encore moins en des hommes, ambulanciers, policiers, ou encore maçons.
Emily s'était maintenant rapprochée de la jeune adolescente en pleur. Cette dernière ne bougea pas. A vrai dire, elle ne se méfiait pas trop de l'agent qui passa la main dans ses cheveux. Au contact, Ana sursauta. Non pas qu'elle prit peur, mais juste parce qu'elle n'avait pas l'habitude. Sa mère l'aimait bien sûr, et lui avait déjà montré ces signes d'affection, comme le faisait toutes les mamans en principe. Mais cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas reçu de tels signes d'affection, surtout avec cet homme qui lui avait infligé tant d'horribles choses que Ana essayait d'oublier, en vain. Et puis Emily lui parlait gentiment, d'une voix douce, et en tout cas, Ana trouvait cette voix rassurante.
L'agent Prentiss lui demanda de la regarder dans les yeux. Ana hésita. Mais finalement, elle releva la tête, toujours en larmes, et la regarda droit dans les yeux. Cela rendait Emily encore plus convaincante. C'est en tout cas ce que pensa alors l'adolescente.

Ce qui était arrivé n'était pas de la faute de Ana. C'est en tout cas ce que prétendait l'agent, et elle semblait y croire. Mais Ana, elle, avait beaucoup de mal à s'en persuader, et elle était loin d'en être sûre. Elle aurait pu courir plus vite, ou se défendre plus fort encore, mais non.
Peu importe. Ce qui était fait était fait...
Les ambulanciers attendaient manifestement le feu vert de l'agent Prentiss pour avancer.
Mais Ana n'avait aucune envie qu'on la touche, pas encore. Elle regarda le sol à nouveau, puis soupire. De temps en temps, elle regardait discrètement Emily.

Finalement, elle décida de prendre son courage à demain. Elle sentit alors son coeur s'accélérer, et son estomac se noua. Elle respirait fort : elle était très angoissée, et surtout, elle avait peur. Elle redoutait ce moment.

"Ok".

Chuchota-t-elle. Puis elle reprit, tout doucement bien sûr.

"Je m'enfuirai pas, je..."

En fait, elle donnait son feu vert pour que ces ambulanciers viennent la soigner. Elle ne put en dire plus, car elle sentit sa gorge se serrer, comme si elle allait de nouveau pleurer, mais elle ne versa aucune larme, elle se contrôla.
Instinctivement, et sans vraiment faire attention à ce qu'elle faisait, elle prit la main d'Emily, comme si elle ne voulait pas rester seule.

par **Emily Prentiss** Mer 9 Sep - 20:00

Ana fini par me regarder, chose qu'elle n'avait pas fait depuis que je l'avais trouvée ici. Je lui souris, ça ne pouvait que la rassurer. Voire cette jeune fille, si triste, si fragile me mettais mal à l'aise, j'aurais voulu faire plus, effacer ce qu'elle avait subi, mais c'était quelques chose d'impossible. Si je voulais l'aider, je devais retrouver celui qui lui avait fait ça et le faire payer. Une fois le visage relevé vers moi, je passa ma main sous ses yeux, carressant sa joue et essauyant en même temps ses larmes qui coulaient. Je n'avais pas vraiment vu son visage depuis que j'étais prêt d'elle. Elle était très belle: métisse, les cheveux noir et un regard très expressif, bien qu'a ce moment précis ses yeux exprime seulement la peur qu'elle ressentait. Elle laissa passer un moment de silence avant de me faire comprendre qu'elle acceptait d'être examiner par les ambulanciers. Alors que je faisais signe aux deux hommes d'avancer, je sentis Ana prendre ma main. Je lui souris de nouveau.

Sa va bien ce passer ma puce, je reste avec toi. Le moindre problème tu me le dit.

Je garda sa main dans la mienne , ça devait sans doute la rassurer. Le premier ambulancier avança vers elle. Je m'écarta pour le laisser l'examiner, sans lacher la main d'Ana. Je voyais bien que laisser cet homme s'approcher d'elle demandait un grand effort à l'adolescente, elle n'était pas rassurée. L'ambulancier pris son poul qui était un peu faible. Le second arriva près de nous avec un brancard. Il vint près d'Ana pour l'aider à se lever et l'allonger sur le brancard. Je lacha sa main quelques instant, juste le temps qu'elle s'allonge et je revint près d'elle pour reprendre sa main dans la mienne. Je la regarda, voyant son angoisse.

Sa va ??

par **Ana Agbé** Mer 9 Sep - 20:48

Les paroles d'Emily rassura l'adolescente. Mais pourquoi se sentait-elle aussi angoissée et encore apeurée alors ? Il ne semblait plus y avoir de danger. Et pourtant... Ana ne savait plus trop quoi penser.
Mais elle n'avait pas envie de protester une nouvelle fois, cela lui demandait beaucoup d'énergie, et elle n'en n'avait plus. Elle ne pouvait plus. Elle en avait marre, et surtout, elle n'avait plus de force, plus autant de courage sans doute.
Qu'advienne d'elle ce qui pouvait advenir, elle s'en fichait. Et si la mort venait la chercher, elle ne se débattrait sans doute pas non plus, et pourtant, elle l'avait frôlé, mais elle avait lutté de toute ses forces, forces qu'elle n'avait désormais plus.
Aussi appréciait-elle les mots gentils de l'agent Prentiss. Jamais elle n'oublierait son aide, jamais, ça elle en était sûre, et qu'elle s'en sorte vivante ou non, elle ne l'oublierait pas.

Finalement, elle acquiesça, bougeant doucement sa tête de haut en bas pour montrer qu'elle avait compris. Oui, elle la préviendrait s'il y avait un problème.
Lorsque l'un des ambulanciers s'approcha vers elle, Ana serra la main de l'agent plus fort. Espérons qu'elle ne l'ait pas broyée ! Mais elle avait tellement peur, qu'elle en oublia qu'elle pouvait peut-être faire mal à Emily en serrant de la sorte. Son coeur battait plus vite, certes, mais surtout, de plus en plus fort. En tout cas, elle pouvait le sentir beaucoup plus que d'habitude. Mais elle ne bougea pas d'un seul poil. Elle restait là, laissant faire l'ambulancier qui lui prit son poul.
Lorsqu'elle sentit qu'Emily lâcha sa main, Ana fut beaucoup moins rassurée, et elle la chercha du regard. Mais elle ne rouspéta pas. Heureusement, l'agent revint vers l'adolescente qui fut rassurée, à nouveau.
Elle acquiesça de nouveau lorsque l'agent Prentiss lui demanda si elle allait bien.
Puis elle murmura :

"oui".

Qu'allait-il se passer désormais ? Elle n'en savait rien. Mais elle savait pertinemment que rien ne serait comme avant, hélas...
Elle baissa le regard, puis demanda à Emily, la voix tremblotante :

"Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?"

C'était sans doute la première question qu'elle posait depuis qu'elle s'était enfuie, et cette question était très importante pour elle. Aussi était-ce la raison pour laquelle elle l'avait posée à cette jeune femme brune qui se trouvait près d'elle.

par **Emily Prentiss** Mer 9 Sep - 22:11

Je ne lachais pas la main d'Ana. Elle me serrais de plus en plus fort quand l'ambulancier vint l'examiner. Je sentais sa peur et je me sentais impuissante car je ne pouvais pas l'atténuer. Je ne pouvais rien faire de plus que rester près d'elle. L'ambulancier écouta son coeur et trouva qu'il battait un peu trop vite. Pas étonnant avec le stress qu'elle avait en elle. Je m'assura qu'elle allait bien et la jeune fille me confirma que oui avec une voix tout aussi douce et timide. Alors que les ambulancier s'étaient éloignés, Ana me demanda ce qui allait ce passer maintenant.

On va te transporter à l'hopital pour te soigner. Tu vas pouvoir te reposer. Il va falloir que tu me donnes ton nom pour qe j'appelle tes parents. Je suis sur que tu as très envi de les voir.

Après ce qu'elle avait du vivre, seul ses parents pourraient la réconforter. Rien ne pourrait remplacer l'amour d'une mère et j'étais persuadée qu'elle se sentirait beacoup mieu quand elle serait en sécurité dans ses bras. Mais il allait falloir qu'elle passe par des moments durs. Je laissa passer quelques secondes avant de lui dire:

Et il va falloir que tu me racontes ce qui t'ai arrivé Ana ....

Je ne la brusquerais pas, elle aurait le temps dont elle aurait besoin il n'y avait pas de soucis la dessus, mais plus vite elle m'expliquerait, plus vite on pourrait attraper celui qui lui avait fait du mal.

par **Ana Agbé** Mer 9 Sep - 22:34

Emily ne tarda pas à lui répondre, et elle lui parla franchement. C'est cela que Ana aimait. Au moint, l'agent était franche, et elle allait droit au but. Et c'est ce dont avait besoin l'adolescente, surtout en ce moment.
Se reposer. Elle pourrait enfin se reposer, Dieu merci ! C'est ce qu'avait dit l'agent Prentiss, et Ana afficha un léger sourire qui s'effaça rapidement, mais un léger sourire tout de même. Elle avait envie de dormir, dormir longtemps. Peut-être qu'après tout, tout cela n'était qu'un cauchemar et que lorsqu'elle se réveillerait, tout irait bien.
Mais les yeux de l'adolescente se froncèrent lorsque Emily lui demanda son nom. Son nom. Non, elle ne voulait pas que sa mère soit prévenu. Bien que l'agent ait certifiée que rien n'était de sa faute, Ana avait peur de raconter tout cela à sa mère. Elle secoua la tête de droite à gauche. Non, elle ne donnerait pas cette information, pas du tout.
Envie de revoir sa mère, oui, plus que tout au monde, mais non. Elle ne donnerait pas son nom, elle en était sûre, et elle était têtue quand elle le voulait.

Elle baissa à nouveau le regard, attendant. Attendant quoi, elle n'en savait rien elle-même, sans doute que le temps passe, et que la douleur s'estompe, mais il n'en était rien, normal.
Mais Emily reprit la parole. Il fallait qu'elle raconte. Cette phrase, Ana la redoutait plus que tout, et pourtant...
Oui, il faudrait bien qu'elle raconte tout son calvaire un jour ou l'autre, et mieux valait le faire avec l'agent Prentiss qu'elle appréciait bien.
Elle soupira, angoissée. Une larme se mit à couler à nouveau.

"Je... Je sais pas, je..."

Elle soupira, puis, la voix toujours aussi tremblotante, elle reprit, tout en essayant de se calmer.

"Je marchais pour rentrer chez moi et, je, il m'a parlé mais j'ai continué ma route, je parle pas aux inconnus mais je... Je... Il m'a pris et... J'aurais dû courir plus vite je sais mais..."

elle ne put en dire plus. Elle s'était remise à trembler, les larmes coulant à flot au fur et à mesure qu'elle avait raconté ces quelques phrases.

par **Emily Prentiss** Lun 21 Sep - 19:55

La jeune fille semblait catégoriquement opposé a me donner son nom. Beaucoup d'enfants et d'adolescent ayant été séquestrée avait une telle culpabilité en eux qu'affronter leur famille proche était trop difficile. C'était sans doute le cas d'Ana . J'essaya de lui faire entendre raison même si j'avais l'impression qu'elle ne lacherait pas son idée de sitôt.

Ana, tes parents doivent être mort d'inquiétude. Je veux simplement les prévenir que tu es saine et sauve. Si tu ne veux pas les voir je ne t'y forcerais pas je te le promet.

Elle déciderait du moment ou elle se sentirait prête à être auprès de ses parents, ce que je voulais c'était que ses gens arrêtent de se torturer en ce demandant ce qui a pu arriver à leur fille. Je n'imaginais même quelle inquiétude ça devait être de ne pas voir son rentrer le soir, ce demander ou il était, ce qui avait pu lui arriver, les parents d'Ana devaient savoir que leur fille était vivante.

Quand je lui demanda ce qui lui était arrivée, je sentis de nouveau la panique monter en elle. Des larmes se mirent à couler sur son visage, comme si en parler allait rendre la chose encore plus réel, plus présente. Je m'en voulu de lui infliger cette nouvelle épreuve mais plutôt elle me dirait ce qui c'était passé, plus vite je pourrais arrêter cet homme. Je passa ma main sur ses cheveux pour la rassurer, lui montrer que maintenant, elle ne craignait plus rien.

Prend ton temps ma grande...

Je lui souris. Je n'avais pas laché sa main depuis qu'elle été montée sur le brancard et je ne comptais pas la laché avant qu'elle ne soit totalement rassurée. Je l'écouta attentivement quand elle commença à m'expliquer qu'un homme l'avait enlevée. Ce que je craignais se produisait, elle se sentait coupable et je m'emepressa de la rassurer la dessus, il fallait qu'elle se sorte cette idée de la tête.

Ecoute moi Ana, ce qui c'est passé ce n'est pas ta faute. Tu n'as rien fait de mal d'accord. Tu n'as pas à te sentir coupable de quoi que soit, le seul coupable dans cette histoire c'est l'homme qui t'a enlevée et on va le retrouver.

J'avais levé son visage gentilment pour qu'elle me regarde. Je ne voulais pas qu'elle se sente coupable de quoi que soit. Ses larmes me faisaient mal au coeur, je n'arriverais jamais à comprendre comment on pouvait faire du mal à une enfant.

Calme toi ma puce ...

Je ne pu m'empecher de la prendre dans mes bras. Je n'étais pas vraiment censé faire ça, j'étais censé ne pas m'impliqué mais la je ne pouvait pas, c'est moi qui avait trouvé Ana, j'étas responsable d'elle maintenant, jusqu'a ce que ses parents ne la retrouve.

par **Ana Agbé** Mar 22 Sep - 13:35

Emily semblait s'inquiéter pour Ana, mais aussi pour ses parents. Effectivement, ils devaient sans doute être morts d'inquiétudes. Du moins sa mère. Mais elle n'avait aucune envie de dévoiler son nom de famille, pas ici, pas maintenant. Elle n'était pas prête. Bien sûr, l'agent Prentiss lui avait assuré qu'elle ne voulait que prévenir que Ana allait bien. Du moins, qu'elle était en vie, afin d'enlever toute inquiétude. Oui. Et Ana avait confiance en Emily, mais comment pouvait-elle être sûre que sa mère n'irait pas la voir par la suite, que Ana le veuille ou non ? Personne ne pouvait en être sûr. Du moins, c'est ainsi que pensait Ana. Elle préféra donc ne rien dire, et elle ne dirait rien.

Lorsque Ana raconta ce qui lui était arrivée, du moins, un début, paniquée, elle fut quelque peu rassurée de sentir la présence de l'agent Prentiss, qui, tout doucement, passa sa main dans les cheveux de l'adolescente. Un geste attentionnée qui rassura donc Ana, qui restait paniquée malgré tout, tout cela étant beaucoup trop dur à revivre. Mais elle s'efforçait d'en faire un minimum. Après tout, elle était persuadée qu'elle ne risquait rien avec Emily en qui, sans vraiment savoir pourquoi, elle avait confiance, même si elle restait encore parfois sur ses gardes, sans doute un réflexe qu'elle avait gardé, et qu'elle garderait encore longtemps.
Mais lorsque Ana s'arrêta de parler, ne pouvant en dire plus et prise par l'émotion qui s'emparait d'elle, l'agent Prentiss lui assura que rien n'était de sa faute. Oui, effectivement, rien n'était de sa faute. Mais pourquoi Ana n'arrivait-elle pas à s'en persuader alors ? Et oui, elle aurait dû se débattre plus fortement, ou courir plus vite, ou encore, se défendre, quitte à mourir au lieu de sortir vivante, ou du moins, survivante, de telles horribles jours.

Puis Emily remonta tout doucement le visage de l'adolescente qui regarda alors l'agent Prentiss, les yeux toujours remplis de larme. Oui, elle devait se calmer, mais comment ? Tout cela était encore bien trop douloureux pour elle. Puis l'agent du FBI la prit alors dans ses bras. Ana fut d'autant plus rassurée, et son coeur cessa plus ou moins de s'emballer.
Pourtant, elle ne se sentait pas encore bien en sécurité, sans doute normal après ce qu'elle venait de vivre.

"Je suis désolée."

Prononça-t-elle malgré les précédents mots de l'agent Prentiss. Oui, elle était désolée. Désolée de tout ce qui s'était passé auparavant, désolée d'agir ainsi et de ne pas pouvoir plus se contrôler.
Elle sécha alors ses larmes, se retenant de pleurer, puis, la voix encore toute tremblotante, elle décida de reprendre son histoire pour en finir une bonne fois pour toute.

"Je... Il... Il m'a bandé les yeux et... Il m'a attaché les mains et les pieds. et... Il m'a emmené dans une petite pièce noire..."

Elle ne put en dire plus, et avant de pleurer, elle décida de s'arrêta là. Elle n'avait pas envie de pleurer à nouveau.

par **Emily Prentiss** Mer 30 Sep - 11:45

Je sentais son malaise, sa peur. Elle ne voulait pas dire son nom, c'était pas grave, pas la peine de la brusquer pour le moment. Il fallait surtout l'amener à l'hopital. Quand elle me dit qu'elle était désolée je secoua la tête. Elle n'avait pas à être désolée, pour rien du tout. Rien n'était de sa faute.

Ne t'inquiète pas ....

Tant bien que mal elle continua son récit mais elle ne pu continuer longtemps, trop de souvenir revenait d'un coup. Je n'aimais pas avoir à lui faire revivre ça, mais je n'avais pas le choix Quand elle s'arrêta je compris que c'était trop d'un coup pour elle et je ne la força pas à continuer.

Sa va ma puce ... on continura plus tard si tu prèfère...

Pas besoin d'être profiler pour deviner ce qu'elle avait subi. Un homme qui l'avait kidnapper c'était pas pour lui chanter des chansons. Vu son traumatisme, elle n'allait pas s'en sortir comme ça. C'était le genre de chose que l'on oublier jamais .. si jamais on s'en remettait. Les ambulanciers la firent monter dans l'ambulance ou je l'accompagna. Pas question de la laisser seule. le trajet dura quelques minutes ou je la laissais parler si elle en avait envi...

par **Ana Agbé** Ven 2 Oct - 18:11

Certes, Ana n'avait pas à être désolée, puisqu'après tout, rien n'était de sa faute. Du moins, c'est ce qu'elle tentait de se persuader. Car pour l'instant, elle était sûre d'avoir une part de responsabilité. Elle se sentait sale, honteuse, et coupable. Coupable de ne pas avoir couru plus vite, coupable de ne pas s'être assez débattu, et coupable d'être toujours en vie, tout simplement aussi peut-être.

Elle avait peur, très peur. Et pourtant, la voix calme et douce de l'agent Prentiss la rassurait. Sa présence aussi la rassurait d'ailleurs, et Ana fut donc ravie de voir qu'Emily ne la laissait pas seule dans cette ambulance.
L'adolescente ne disait mot, elle ne pouvait pas, pas pour l'instant du moins.
Des larmes coulaient toujours sur ses joues, et elle ne pouvait les retenir. Elle les avait sans doute retenu bien trop longtemps, et peut-être était-ce la raison pour laquelle elle avait beaucoup de mal à se contrôler. Et en plus, elle se sentait ridicule de ne pas parvenir à tout raconter et de continuer à pleurer. Pourtant, elle ne pouvait s'en empêcher. tout cela était encore bien trop douloureux.
Finalement, au bout de quelques minutes de silence, elle décida de recommencer à parler un peu.

"Il... je... Je sais pas ... Je sais pas combien de temps je suis restée dans cette pièce... Je sais pas... Mais... Il faisait noir... Et... Et quand il a ouvert la porte je... Je peux pas..."

Une fois de plus, elle s'était arrêtée dans son élan. Elle ne pouvait pas raconter tout cela, elle avait bien trop peur, bien trop honte surtout, et c'était encore beaucoup trop douloureux.
Elle baissa le regard.

"Et... Et... Et si... Si il me retrouve ?"

par **Emily Prentiss** Dim 4 Oct - 1:39

Le début du trajet se passa en silence. Je ne voulais pas brusquer pour qu'elle me raconte son calvaire. Je savais pertinement que les moment qui suivaient un sauvetage était les plus important car, c'était la que les souvenir étaient les plus frais, mais cette petite était en état de choc et j'avais peur de la pousser à bou si j'insistais trop pour qu'elle me raconte en détail ce qui c'était passé. Ce fus d'elle même qu'elle repris la parole. Donc elle était enfermée seule dans une pièce sombre. L'homme ne voulait sans doute pas qu'il puisse le voir distinctement ni même qu'elle sache ou elle pouvait se trouver. Heureusement, lle avait pu déjouer ses plans en s'enfuyant. Si c'était pas une preuve de courage ça!

Est - ce que tu pourrais me décrire l'homme qui t'as enlevé ? Me donner un signe qui nous permettrais de le reconnaitre?

La je faisais vraiment appel au moindre de ses souvenirs, mais si elle se souvenait de quelque chose ça pourrait nous être d'une aide précieuse pour attraper cet enfoiré. Des dossiers de rapt d'enfant nous avions par dizaines. Peut être celui d'Ana était il passé sur le bureau de JJ sans qu' elle ne le choisisse. J'admirait le travail de JJ, choisir les dossiers parmis tous ceux qu'elle recevait, je ne sais pas si j'aurais été capable de faire de même. Faire un selection des cas les plus "important", alors que de mon point de vu tous meritait d'être traité, pourtant j'étais lucide, je savais qu'on ne pouvait pas s'occuper de tous les cas qui se présentait a nous.

La question d'Ana ne me surpris pas. Elle était terrorisé par cet homme qui l'avait séquestré durant tout ce temps. Pas étonnant, il était toujours en liberté et il n'était pas exclu qu'il essait de s'en prendre a elle à nouveau, ça le profil nous aiderait à le déterminer.

Ne t'inquiète pas, tu seras surveiillé jours et nuits. Et on va attraper cet homme avant qu'il n'ai le temps de s'approcher de toi. je te le promet. Ne pense pas à sa, pour le moment tu dois simplement te reposer d'accord..

par **Ana Agbé** Dim 4 Oct - 16:45

Effectivement, Ana n'avait jamais réussi à voir ce monstre distinctement, car elle avait été enfermées nuits et jours dans cette pièce, sans fenêtre, sans lumière, où seul un matelas était à sa disposition. L'homme ne l'avait jamais autorisé à sortir de cette pièce, et elle ne l'avait donc jamais vu précisément. Seulement, parfois une toute petite lueur de lumière rentrait lorsque la porte était ouverte. Et même si l'homme pensait que la fille ne l'avait jamais vu, Ana avait pu constater certaines caractéristiques comme une cicatrice, ou plutôt, plusieurs cicatrices. Et puis comme elle l'avait côtoyé de près, elle pouvait aussi sans doute donner des détails sur la grandeur ou la grosseur de ce monstre.

C'est alors que l'agent Prentiss prit la parole, rompant le silence qui régnait dans l'ambulance. Elle ne lui demandait pas de raconter. Seulement, elle lui demandait des renseignements sur son ravisseur. Ana grimaça plus ou moins, puis baissa le regard. Elle hésita, puis, après avoir longuement soupiré, tenta de répondre.

"Heu... Je... Je l'ai jamais vu... Enfin... Il... Je veux dire que... Je l'ai jamais vu à la lumière et... Mais je crois que..."

Elle sembla réfléchir un instant encore, se remémorant certains moments.

"Il... Il avait une cicatrice là"

Elle montra alors le bas de sa joue gauche. Effectivement, l'homme avait une grosse balafre ici, comme s'il s'était pris un coup de couteau ou quelque chose de ce genre.

"Et... Heu... Aussi des cicatrices un peu partout sur... Sur le torse".

Puis elle s'arrêta de parler. Elle ne pouvait en dire plus. De toute façon, elle n'en savait pas plus, du moins, pas qu'elle se souvienne. Peut-être que certaines caractéristiques lui reviendraient un peu plus tard, mais rien n'était sûr.
C'est alors que l'agent Prentiss rassura Ana. Apparemment, le monstre qui l'avait enlevé ne reviendrait pas de si tôt. Ou du moins, s'il essayait, il serait capturé par des policiers. En tout cas, Ana croyait en l'agent Prentiss, et pensait réellement qu'elle serait surveillée nuits et jours pour son bien. Et elle espérait vivement que tout était vrai. Elle regarda Emily, puis hocha de la tête.

"D'accord".

Cependant, elle n'arrivait pas à se persuader qu'elle ne risquait plus rien, et ce, malgré tous ses efforts. Mais ceci passerait sans doute avec le temps.

par **Emily Prentiss** Mar 6 Oct - 1:57

Des cicatrices. Ça me serait d'une grande aide pour reconnaitre cet homme. Une cicatrice sur le visage ne passait pas inaperçut. Si Ana l'avait remarqué alors qu'elle était dans le noir, elle se verrait distinctement en plein jour. On ne pouvait pas négliger ce détail, surtout quand JJ ferait la description de cet homme à la presse. Enfin pour faire ça il fallait une enquête, il fallait donc que Hotch donne son aval et ce n'était pas gagné si Ana était un cas isolé. Nous travillions sur des meurtres ou des enlèvements en série et avec une seule victie pas sur que l'affaire soit prise en compte par notre bureau, mais peut être par la police locale. Je préférais ne pas penser à cela pour le moment, il serait toujours temps de convaincre Hotch quand Ana serait en sécurité à l'hopital.

C'est très bien Ana, ça va beaucoup nous aider ...

Je lui souris pour appuyer mes dire. Elle faisait preuve d'un grand courage cette petite. Pourtant ce ne devait pas être facile pour elle. Un drame comme celui la laisser des traces indélibiles surtout dans la mémoire d'une adolescente et j'espérais vraiment que petit à petit elle s'en sortirais. Je ne me leurait pas, 50 % des victimes de sequestration gardaient des séquelles psychologiques grave: déprésion, tentative de suicide parfois même psychopathie pour les cas les plus graves. Mais semblait très forte et avec du courage et de la volonté, elle pourrait sans doute reprendre une vie quasi normale.

Elle semblait inquiète malgrès ce que je venais de lui dire sur cet homme. Jamais je ne la laisserais sans protection, même si je devais moi même monter la garde devant sa chambre! J'entendis une voix me dire que je m'impliquait beaucoup trop encore une fois. Je réprima cette voix pour me concentrer sur la jeune fille. Hotch allait me tomber dessus quand il apprendrait que j'avais suivi cette jeune fille à l'hopital sans prévenir personne , que j'avais commencé un interrogatoire alors que l'affaire n'étais même pas validée, tant pis, j'assumerais, je ne pouvais plus laisser cette affaire maintenant.

Qu'est ce que tu peux me dire d'autre sur cet homme ? Sur son caractère? Est ce qu'il y a quelque chose qu'il faisait qui t'aurait surprise? Est ce qu'il parlait de quelqu'un ? Je sais que c'est beaucoup te demander mais plus vite on aura des informations et plus vite on pourra se lancer à la poursuite de celui qui t'a fait ça...

Je ne prendrais que ce qu'elle voudrait bien me dire, sans la brusquer. Je repensa aux cicatrices que m'avait décrite Ana. Des marques comme ça pouvait avoir plusieurs origine, une agression, un accident mais la plus probable selon moi était que ça provenait de son enfance. Des abus étant enfants étaient la cause de la plus part des pulsions meurtrières, peut être voulait il reproduire ce qu'il avait subi avec Ana. Si c'était le cas, la jeune fille ne devais pas être la seule victime.

par **Ana Agbé** Jeu 8 Oct - 22:30

Effectivement, ça n'était pas du tout facile pour l'adolescente, et même si elle arrivait mieux à décrire son agresseur qu'à raconter ce qui s'était passé réellement, elle faisait un grand effort de contrôle sur elle-même. Car forcément, pour décrire le monstre qui l'avait enlevé, il fallait qu'elle se le remémore, et se le remémorer n'était pas du tout une chose facile pour elle. Pourtant, elle l'avait fait, du moins, elle avait essayé, et avait fait du mieux qu'elle pouvait.
Comme d'habitude, elle fut rassurée d'entendre la voir de l'agent Prentiss. Bien sûr, elle était loin d'aller bien, bien évidemment, mais entendre cette voix qui se voulait rassurante l'apaisait quelque peu. Elle avait en effet besoin d'entendre que quelqu'un était là à ses côtés et qu'elle n'était pas seule. Elle avait besoin de savoir qu'elle n'était plus en danger, chose qu'elle arrivait un peu mieux à croire avec la présence de cette femme, agent du FBI qui plus est.

Espérons cependant qu'effectivement, le FBI accepterait son affaire, car sinon, elle se sentirait certainement à nouveau en danger, chose qu'elle ressentait déjà malgré la présence d'Emily.
C'est alors que l'agent Prentiss posa une nouvelle question. Ana grimaça légèrement. Elle devait une nouvelle fois se forcer à repenser à tout ça, chose qu'elle ne voulait vraiment pas. Mais bon... Puisqu'il le fallait, Ana ferma un moment les yeux, puis soupira.
C'est alors que tout lui revint en tête. La pièce, les cicatrices, et ces fameuses scènes horribles qu'elle voulait tant oublier où le monstre lui caressait parfois les cheveux en lui demandant de ne pas pleurer. Et puis il y avait aussi ces mots. Non. S'en était trop. Ana secoua la tête de droite à gauche puis rouvrit les yeux. Elle hésita un long moment avant de répondre finalement.

"Je... Il..."

Elle soupira à nouveau, avant de reprendre, la voix tremblotante.

"Il... Je l'ai pas beaucoup vu ... Enfin je... Je l'ai vu que dans certains cas et... Enfin je connais pas grand chose sur... sur sa personnalité... ... Mais... Mais il... Je crois que... qu'il aimait pas la saleté... Enfin je... Il m'a autorisé... une fois à... à monter dans sa salle de bain pour... pour que je puisse me laver et... J'ai pas trop regardé autour de moi mais... Mais tout m'a semblé très propre et..."

Elle pensa alors que ce qu'elle venait de dire était complètement inutile, mais elle l'avait dit alors peu importe. Après tout, elle ne savait pas ce qu'il fallait dire ou non, et l'adolescente faisait du mieux qu'elle pouvait. La police n'aurait qu'à faire le tri car eux connaissaient leur métier, Ana ne le connaissait pas.

"Je... Il..."

Décidément, elle avait beaucoup de mal à en dire plus. Elle soupira à nouveau comme pour gérer son stress, et, la voix encore plus tremblotante qu'auparavant, elle reprit de nouveau.

"Il... Il a ouvert un tiroir et... Y avait plein de... de sous-vêtements féminins dedans... et... J'ai aussi vu beaucoup de... beaucoup de médicaments dans... dans un autre tiroir..."

Elle ne put en dire plus, les larmes se mirent à couler de nouveau.

par **Emily Prentiss** Lun 12 Oct - 1:19

Ana me donnait petit à petit
des élément pour la futur enquête. L'homme
semblait maniaque, souvent un signe de nervosité, un besoin de
controle. c'est pour ça qu'il avait kidnappé Ana, pour
pouvoir un entier controler sur elle. Peut être qu'il ne
pouvait pas avoir le controle de sa propre femme, il en avait une de
subsitution avec Ana. Mon raisonnement était personnel, je
devrais voir tout ça avec l'équipe,car si ce que je
pensais était exacte, Ana ne devait pas etre la seule victime
de cet homme. Les autres ne s'en étaient peut être pas
sorties.

Quand tu es aller dans cette salle de bain est ce
que tu as remarqué quelques chose dans la maison, un objet, un
indice pouvant nous aider à la localiser?

Ses réponses étaient très importante. Si elle pouvait nous aider à localiser cette maison, on avait une chance de trouver cet homme. On arriva enfin à l'hopital. Les ambulancier descndirent le brancard avec Ana et me demandèrent de l'attendre pendant qu'elle passait les examens de routine. J'alla vers la jeune fille:

Ils vont te faire les examens de routines, je ne peux pas venir mais je serais la quand ils te rameneront .

Je lui souris et laissa les ambulanciers l'amener, elle devait recevoir les meilleurs soins. Elle allait aussi pouvoir se reposer un peu. J'en profita pour appeler Garcia et lui demander de faire une recherche sur les adolescentes afro américaines disparues ses dernières semaines dans un rayons d'une trantaine de kilomètre. Un seul non était sortir Ana Agbé. Elle m'envoya sa photo sur mon portable. C'était bien elle. Je demanda a ma collègue de ne prévenir personne pour le moment. Je voulais prévenir Hotch moi même.

par **Ana Agbé** Lun 12 Oct - 12:22

Un besoin de contrôle ? Ca oui. L'agent Prentiss ne se trompait sans doute pas du tout sur ce point, car même Ana avait cru comprendre combien le monstre qui lui avait fait ça aimait la contrôler. Il avait contrôler chaque détail d'elle, le moindre de ses gestes, et avait fait bien d'autres choses encore... Mais Ana n'était pas encore prête pour en parler, elle ne pouvait pas, ou ne voulait pas plutôt.

C'est alors que l'agent Prentiss lui posa une nouvelle question. Un détail, un objet ? Non, rien de tel. Hélas, elle ne parvenait pas à se souvenir d'un objet marquant, et ne connaissait pas non plus le lieu où elle avait été enfermée puisqu'elle avait eu les yeux bandés pendant le trajet.
En guise de réponse, elle se contenta d'agiter légèrement la tête de droite à gauche. Hélas, elle ne pouvait pas aider plus sur ce point là.

"Je suis désolée".

Ajouta-t-elle alors, désolée de ne pas être très utile.
Puis l'ambulance s'arrêta. Ils étaient arrivés à l'hôpital, et le cœur de Ana se mit à s'accélérer. L'adolescente eut à nouveau un nœud à l'estomac, sans doute parce qu'elle avait peur de ce qui pourrait arriver dans cet hôpital. Mais elle tenta de contrôler sa peur, et de ne la montrer à personne. Elle soupira.
Et là : horreur. Emily lui annonça qu'elle devrait la laisser quelques instants, le temps que les examens soient faits. Oh mon dieu !
Ana ne rouspéta cependant pas, elle était déjà beaucoup reconnaissante envers l'agent Prentiss qui en avait beaucoup fait pour elle. Elle acquiesça dont avec sa tête, pour montrer qu'elle était d'accord. Du moins, qu'elle avait compris, et elle essayerait de ne pas s'opposer aux examens, en espérant que tout se passe bien.
Elle leva alors les yeux au ciel. Cherchait-elle quelqu'un ? Elle-même ne le savait plus trop, mais elle espérait que quelqu'un l'entende et qu'il l'aide.
Puis avant que les ambulanciers l'emmènent à part, Ana laissa échapper doucement une chaîne en or et la donna à l'agent Prentiss. Elle y tenait beaucoup, et voulait donc que Emily en prenne grand soin jusqu'à ce que l'adolescente ressorte de ces examens. Sur cette chaîne, il y avait un cœur, avec, à l'intérieur, la photo de sa mère. Peut-être que inconsciemment, Ana voulait aussi que l'agent Prentiss appelle sa mère. Mais c'était bien de l'inconscient qu'il s'agissait...
Ana regarda une dernière fois l'agent du FBI avant qu'elle ne soit emmenée dans une pièce à part. Heureusement pour elle, ce fut un médecin, mais une femme médecin, qui se chargea d'elle.
Ana fut quelque peu rassurée, même si elle était toujours autant angoissée.

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